Les crédits et réductions d’impôt ne sont pas les seuls moyens de réduire la facture auprès du fisc. Majoration de quotient familial, barèmes progressifs… Découvrez ces 5 avantages fiscaux les plus souvent oubliés par les contribuables. Explications.
La déclaration en ligne
La saison des impôts approche à grands pas. Dès le 13 avril 2023, les contribuables pourront déclarer leurs revenus en ligne. Pour ce faire, il vous suffira de vous connecter à votre espace particulier sur le site impots.gouv et de vous laisser guider par la déclaration automatique. Les dates limites de déclaration en ligne diffèrent d’un département à un autre. Le jeudi 25 mai 2023 à 23h59, c’est pour les habitants des départements 1 à 19 et les non-résidents. Pour les habitants des départements 20 à 54, c’est le jeudi 1er juin 2023. Et le jeudi 8 juin 2023 à 23h59, c’est pour les habitants des départements 54 à 974/976. Ainsi, il y a des avantages fiscaux qui sont oubliés par les contribuables.
A noter que celles et ceux qui sont dans l’impossibilité de faire leur déclaration en ligne peuvent utiliser la version papier. Dans ce cas, la date limite d’envoi des déclarations de revenus est fixée au 22 mai 2023 à 23h59, le cachet de La Poste faisant foi. Découvrez les avantages fiscaux les plus souvent oubliés par les prestataires.
Les avantages fiscaux qui sont les plus souvent oubliés
Tout d’abord, c’est la taxation au barème progressif de l’impôt. Les revenus du capital sont soumis au prélèvement forfaitaire unique. Pour opter pour la taxation au barème progressif de l’impôt sur le revenu, vous pouvez cocher la case 20P de votre déclaration. Ensuite, c’est la case T pour les parents isolés. Les parents isolés ayant un ou plusieurs enfants à charge doivent cocher la case T sur leur déclaration de revenus. Ainsi, ils peuvent bénéficier d’une majoration du quotient familial à raison d’une demi-part supplémentaire. Il y a aussi le rattachement d’un enfant majeur. En rattachant un enfant majeur à charge à votre foyer fiscal, vous majorez le nombre de parts de quotient familial. Attention toutefois : l’enfant en question doit avoir moins de 25 ans et être étudiant au 1er janvier ou au 31 décembre de l’année précédente. Ils sont parmi les avantages fiscaux qui sont les plus souvent oubliés.
Il y a aussi la réduction d’impôt sur les prestations compensatoires. Vous versez une prestation compensatoire à la suite d’un jugement de divorce ? Vous avez droit à une réduction d’impôt égale à 25% du montant total des versements, dans la limite de 30500 euros par an. Enfin, il y a le crédit d’impôt pour l’accessibilité des logements. Si vous avez effectué des travaux dans votre résidence principale afin de le rendre plus accessible à un membre de votre foyer. Vous bénéficiez d’un crédit d’impôt. Il faut pour cela que le membre de votre foyer en question soit titulaire d’une carte d’invalidité. Cette dernière doit au moins atteindre 40% d’invalidité ou qu’elle soit en perte d’autonomie. Au moment de remplir votre déclaration de revenus, un certain nombre d’éléments sont à prendre en compte pour payer le juste prix. Cocher les bonnes cases, vérifier toutes les lignes…