Impôt sur le revenu : le prélèvement à la source renfloue vraiment les caisses de l’Etat
Pour 2020 et 2021, le taux de prélèvement à la source des impôts a atteint 99,4 %. Un chiffre qui fait le bonheur des caisses de l’Etat.
Des chiffres vraiment impressionnant
Bercy affirme un taux de prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu en 2021 à 99,4 %. En effet, c’est un chiffre qui avoisine exactement celui de 2020 selon une annexe au projet de loi de finances (PLF) pour l’année prochaine. Ce dernier avait été mis en ligne sur le site budget.gouv.fr. « Avant l’entrée en vigueur du prélèvement à la source, le taux de recouvrement en N de l’impôt émis en N était de 95 %. L’Etat recouvre au moins 99 % de sa créance au bout de quatre années », peut-on lire dans ce fameux document.
D’ailleurs, le prélèvement a la source des impôts a été mis en place afin d’appréhender les revenus non déclarés. De cette manière, l’administration fiscale aura un aperçu des sommes cachées par les contribuables. Le prélèvement à la source a vraiment amélioré l’encaissement des recettes de l’impôt sur le revenu. Notant que cela n’a pas changé les règles de calcul.
L’impôt suite au prélèvement sur le revenu aurait dû atteindre 77 milliards d’euros
Dans ce même document, Bercy affirme une prévision de hausse au titre de l’année 2021. Effectivement, le ministère de l’Economie, des finances et de la relance espérait à un rendement de 77 Md€. Par ailleurs, les prévisions ont aussi changé concernant la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le rendement de l’impôt était à 92,4 Md€, contre un montant initialement attendu de 85,5 Md€. Quant à l’impôt sur les sociétés, ils espèrent une somme de 31 Md€ anticipé l’année dernière. À première vue, il y a une grande différence sur les recettes du prélèvement à la source des impôts. Une différence de 20,7 Md€. Ces recettes doivent atteindre 278,6 Md€, contre 257,9 Md€. L’ouverture des vannes budgétaires en réaction à la crise sanitaire suite à la pandémie de Covid-19, a permis de limiter la chute de l’activité économique.
