Huile d’olive : les Français trompés par le produit, l’UFC-Que Choisir donne l’alerte !
Il y a peu, l’UFC Que-Choisir a annoncé que les consommateurs se faisaient berner sur l’huile d’olive. Il y aurait des problèmes d’étiquetage.
Huile d’olive : UFC Que-Choisir met en garde les consommateurs
Cela fait déjà plusieurs années déjà que l’UFC-Que Choisir se bat pour permettre aux Français d’acheter tous les articles en leur âme et conscience. Mais parfois, certaines marques n’hésitent pas à mentir. En effet, UFC Que-Choisir constate des étiquettes mensongères chez certaines marques d’huile d’olive. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’elle met en garde sur ce produit. En 2021 déjà, elle a révélé que 16 l’huiles d’olive sur 26 ne méritaient pas la mention « vierge extra », que l’on peut retrouver sur l’étiquette. Et ce phénomène ne fait que s’accroître avec le temps. L’UFC-Que Choisir a répertorié « 5 huiles d’olive déclassées sur 25 en 2019, 6 sur 15 en 2017, 8 sur 28 en 2015 ». Cette tromperie n’est donc pas nouvelle mais les industriels ne semblent pas vouloir remédier au problème.
Le même constat a d’ailleurs été constaté par La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Cette dernière a mené une enquête en 2020. Et le verdict rejoint le constat de l’UFC Que-Choisir. L’association a aussi révélé que la DGCCRF avait également constaté des « pratiques commerciales trompeuses » sur l’huile d’olive. Elle a d’ailleurs cité plusieurs exemples sur le sujet. « Une huile de grignon d’olive vendue comme une huile d’olive vierge extra et d’une huile indûment annoncée comme produite localement ».
48 % des huiles analysées sont non conformes
La répression des fraudes a aussi fait un constat alarmant. Comme le révèle l’UFC-Que Choisir, elle a effectué plusieurs prélèvements et analyses des huiles d’olive concernés. Et le résultat est sans appel. En effet, sur les 97 huiles d’olive analysées, 48 % d’entre elles sont non conformes. Et ce « en raison de caractéristiques organoleptiques insuffisantes. Car ne répondant pas aux critères de leurs catégories tels que définis par la réglementation ». La DGCCRF a d’ailleurs révélé que les anomalies pouvaient d’ailleurs venir d’un problème d’étiquetage. Par conséquent, l’UFC-Que Choisir a dressé 4 procès-verbaux pénaux à l’issue de cette enquête, ainsi que 18 injonctions et 40 avertissements. Espérons que les soucis cesseront dans les années à venir. Affaire à suivre.