Hausse d’impôts : les propriétaires sont sous le choc

La hausse d’impôts sur le foncier est lopin de faire l’unanimité auprès des propriétaires. Dans certaines villes l’augmentation de la taxe foncière est à hauteur de 10 %. Pour Paris, cette dernière pourrait s’élever à 50 %.

Une augmentation démesurée à Paris

La somme que les propriétaires devront faire face à une hausse d’impôts. Toutefois, cela ne va pas se faire dans les mêmes proportions pour les 18 millions de ménages qui possèdent un logement. Néanmoins, tout le monde aura droit à une augmentation de la taxe foncière. Ainsi, les mieux lotis doivent faire face à une hausse d’un peu plus de 7 %.

Effectivement, cette hausse se trouve être le résultat de la prise en compte de l’inflation dans la base de calcul de cet impôt local. Mais, 20 % des villes de plus de 40.000 habitants ont choisi d’aller plus loin comme les grandes métropoles.  D’ailleurs, pour Lyon, cette hausse sera à hauteur de plus de 10 % contre 25 % à Grenoble. Pour Paris, les propriétaires auront droit à plus de 50 % sur la hausse des impôts.

Les propriétaires sont en colères suite à la hausse d’impôts

Élisabeth Borne avait promis de ne pas accroître les impôts des ménages. Malheureusement, l’exécutif n’avait pas la main sur ce type d’impôt. Bien évidemment, les propriétaires vont attribuer cette hausse d’impôts au gouvernement. Ce dernier devra donc supporter le coût politique. En supprimant la taxe d’habitation pendant le premier quinquennat, l’exécutif a privé les communes d’un de leurs rares leviers fiscaux. Par conséquent, les collectivités dont les besoins de financement ont connu une hausse se sont rabattu sur la taxe foncière pour boucler leur budget.

Néanmoins, cette mesure a eu deux conséquences.  Il se peut que tous cela va annuler les effets positifs de la réforme de la taxe d’habitation. Puis, il est possible de transformer les propriétaires en vaches à lait au risque de décourager l’accession à la propriété. De plus, un décret publié le week-end dernier vient de d’offrir aux maires la possibilité de majorer encore l’ultime vestige de la taxe d’habitation. Cela concerne elle qui est prélevée sur les résidences secondaires à hauteur de 60 %.

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