Récemment, le syndicat de la Rizerie Française a fait une annonce sur une possible hausse du prix. C’est BFMTV qui a rapporté ce fait le dimanche 16 octobre. Ainsi, après l’électricité, l’essence et les produits alimentaires comme la viande, le prix du riz risque aussi d’augmenter. En plus, il pourrait y avoir une rupture de stock au supermarché. On vous donne plus de détails dans cet article.
Les Français consomment beaucoup de riz
Le site CuisineAz a publié le top 10 des produits les plus consommés en France. Le riz talonne les pâtes qui occupent la tête de liste. « Le riz est un des féculents les plus célèbres ». Et pour cause, il n’y a rien de mieux que le riz si on veut être sûr de manger des aliments complets et équilibrés. Chaque année, la France produit environ 50 mille tonnes de riz. Or, annuellement, 240 000 tonnes sont achetées en grande surface. Ces chiffres montrent que la France importe approximativement 200 000 tonnes de riz par an. Ces statistiques prouvent qu’en matière riz, la France n’a pas une autonomie. Cette dépendance pourrait provoquer une hausse du prix du riz et entraîner une pénurie d’ici 2023.
La hausse du prix du riz
La principale cause de la hausse du prix du riz en France est la difficulté subie par les pays exportateurs. En effet, ces derniers ont des difficultés climatiques. L’Inde et le Pakistan, les grands producteurs du riz basmati, ont été touchés par les canicules et les fortes pluies. Ces phénomènes ont détruit plus de 250 000 tonnes de leurs productions. Cela aussi a ravagé plusieurs infrastructures nécessaires au transport des marchandises (route, ponts, etc.). Vu cette situation, l’Inde et le Pakistan vont « privilégier leur population » qui sont, eux aussi, de grands consommateurs de riz. La date de cette hausse du prix du riz n’est pas encore connue.
Toujours rapporté par BFMTV, Thierry Liévin a indiqué les mois où la limitation d’exportation de l’Inde et du Pakistan se fera sentir en France. Le président du SRF a dit : « À partir de février/mars [2023, NDLR], à l’arrivée des nouvelles récoltes ». « S’il n’y a pas de ruptures complètes, il y aura au moins de fortes perturbations d’approvisionnement », a-t-il assuré. Tout cela concerne la loi de l’offre et de la demande. Il y aura une hausse du prix du riz, car les ressources n’arrivent plus à suivre les demandes des consommateurs.