Même présentement, les Français doivent faire face à une hausse des prix dans les supermarchés. Une situation due à l’inflation grandissante qui a commencé il y a deux ans de cela.
Une hausse des prix dans les supermarchés
Depuis l’année 2022, les Français ont dû faire face à une inflation grandissante. Suite à quoi, les prix de l’alimentation, incluant la viande, la farine et l’huile ont triplé. D’ailleurs, d’après l’Insee, les prix des produits alimentaires de grande consommation ont continué leur hausse dans les supermarchés et hypermarchés. Heureusement, ces prix ont baissé durant ce mois de juillet par rapport aux prix durant le mois de juin. Ils restent tout de même élevés pour le budget de plusieurs foyers. Par conséquent, pour joindre les deux bouts, ils doivent acheter des produits moins coûteux. De leur côté, les grandes enseignes comme Lidl, Intermarché, Carrefour et Auchan choisissent de multiplier les offres promotionnelles.
Cependant, suite à la hausse des prix de ces dernières années, le cout des courses aux supermarchés reste élevé qu’auparavant. Cette situation rend difficile l’accès aux aliments préférés pour 45 % des Français. Heureusement qu’il y a eu le gel des prix sur certains produits essentiels proposé par Richard Ramos, député Modem du Loire.
Des initiatives pour la baisse des coûts
Pour amortir la hausse des prix en supermarché, il est nécessaire de mettre en place plusieurs initiatives. Effectivement, cela peut être la hausse du SMIC ou la distribution de chèques alimentaires. Même si le pic d’inflation semble passé, les dirigeants de supermarchés comme Michel-Edouard Leclerc et Michel Biero de Lidl France restent prudents. Concernant l’évolution future des prix, un recul aura lieu durant l’année 2024. Face à l’inflation, certaines enseignes se tournent vers la « shrinkflation ». Il s’agit d’une stratégie avec laquelle la quantité d’un produit diminue tandis que le prix reste le même ou augmente. Elle est très trompeuse pour les consommateurs. Ces derniers pensent qu’ils achètent la même quantité alors qu’ils en obtiennent moins. Pour lutter contre ces pratiques, le gouvernement met en place un arrêté le 16 avril 2024, en vigueur depuis juillet 2024. Il oblige notamment les supermarchés à informer les consommateurs des réductions de quantité sur les produits. Les enseignes dont dans l’obligation d’afficher sur les étiquettes les changements de quantité et de prix.
Par ailleurs, ces nouvelles régulations s’accompagnent de sanctions strictes. Les responsables de magasins peuvent faire face à des sanctions jusqu’à 3 000 euros, et les entreprises jusqu’à 15 000 euros. Cette autorité peut émettre des injonctions assorties d’astreintes journalières pour les grandes surfaces en cas de non-respect des règles. Les consommateurs doivent rester vigilants même dans les petits magasins au moment de faire les courses.