A Lyon, la hausse de la taxe foncière sera à hauteur de 9%. C’est équivalent à 5€ par mois. La municipalité annonce cette augmentation comme une nécessité. Cette dernière explique que c’est pour amortir la crise de l’énergie et la hausse des prix.
Hausse de la taxe foncière à Lyon
Depuis son élection à l’été 2020, la municipalité de Lyon a rechigné à ouvrir la boîte de Pandore. En effet, elle a préféré gérer les résidences secondaires. Pour rappel, c’est la coalition écologiste et de gauche qui est aux commandes de l’Hôtel de Ville de Lyon. Maintenant, elle a décidé de mettre en place la hausse de la taxe foncière. Elle a donc soulevé le couvercle de la fiscalité. Les raisons sont donc l’inflation galopante et l’explosion des coûts de l’énergie. Il faut dire que les finances font grise mine malgré les mesures d’économie présentées à la rentrée.
Les projections budgétaires pour 2023 ne sont pas vraiment convaincantes. La municipalité de Lyon fait passer la pilule de cette hausse de la taxe foncière en faisant des comparaisons. En effet, cette ville fait partie des villes les moins taxées en France. Ce qui reste vrai, malgré la récente hausse après laquelle il atteint 31,89 %. Sachez que le taux de la taxe foncière est de 37,44 % à Strasbourg. Et elle est de 44,54 % à Marseille. Pour Rennes, la taxe arrive à 45,66 %. Malgré tout, la décision de la municipalité ne fait pas l’unanimité. L’UNPI, Union nationale des propriétaires immobiliers, dénonce une forme d’injustice. Cette dernière déclare : “si l’argent récolté par l’impôt sert à financer les services publics de la Ville délivrés à l’ensemble des habitants, pourquoi faire reposer la charge seulement sur les épaules des propriétaires ?”
Une ville peu imposée
Dans son communiqué, la ville de Lyon précise que cette hausse de la taxe foncière a été décidée en Conseil municipal le 19 janvier. Elle a également tenu à rappeler qu’elle est « l’une des grandes villes la moins imposée de France, avec un taux à 29,26% en 2022 ». « Ce taux évoluera en 2023 pour atteindre 31,89 %, soit près de 10 points de moins que la plupart des grandes villes de plus de 200 000 habitants.” Ainsi, cette décision s’inscrit dans un contexte national de hausse généralisée.