À l’Ehpad des Hauts-Vents de Flers, Magdeleine Lemoine célèbre ses 105 ans ce lundi 6 mars. Une fête spéciale pour cette dame qui a atteint un âge vraiment exceptionnel.
Des plaintes de toute part
Il y a un an de cela, les Ephad de France a eu droit à de la mauvaise publicité. En effet, le livre « Les Fossoyeurs » avait mis en avant la maltraitance dans des Ehpad privés à but lucratif. Pour ces derniers l’accueil doit être rentabilisé. Vraisemblablement, dans son ouvrage, Victor Castanet avait parlé de nourriture infecte, couches rationnées, soins insuffisants ou personnels dépassés. Bien évidemment, ces propos ont provoqué des vagues de colères partout en France. Cependant, les faits sont loin d’être des faits nouveaux. « Le problème de fond, c’est qu’il y a des maltraitances dans tous les établissements », a ainsi affirme Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Suite à ce genre d’insinuation, de nombreuses familles ont porté plaintes contre le groupe Orpea. C’étaient des plaintes pour « mise en danger de la vie d’autrui », de « non-assistance à personne en danger », mais aussi pour « homicide involontaire », « violence par négligences » et pour « vol ». Toutefois, une bonne nouvelle vient d’avoir lieu dans une Ephad. Une femme du nom de Magdeleine Lemoine célèbre ses 105 ans ce 6 mars dernier.
Magdeleine célèbre ses 105 ans
Magdeleine Lemoine est une femme originaire du Maine-et-Loire, et qui est arrivée dans l’Orne quand elle avait 14 ans. « Elle a toujours une énergie remarquable pour son âge », affirme le gendre de Magdeleine Lemoine. Toutefois, ce 6 mars dernier, Magdeleine célèbre ses 105 ans dans la salle commune de l’Ehpad des Hauts-Vents, à Flers. Elle est venue au monde en 1918 et a traversé un siècle en passant par la Second guerre mondiale. Elle a rejoint une tante à Flers pour travailler en tant que couturière d’ameublement du haut de ses 14 ans.
En juin 1944, Magdeleine travaille chez Fouchard, établissement frappé de plein fouet par les bombardements alliés. E Bien évidemment, elle avait couché son vecu dans un ouvrage. « Elle n’a pas arrêté de s’occuper des autres à ce moment-là, en venant les secourir », déclare son beau-fils. Son compagnon s’était fait prisonnier pendant la guerre par conséquent, ce n’est qu’en 1946 qu’ils ont pu se marier. Ce 6 mars dernier, Magdeleine célèbre ses 105 ans auprès de siens.