Des associations des usagers de la SNCF décident de faire une grève des billets. Voici tous les détails de cette situation.
SNCF : Des usagers entre en grève des billets
Aux dernières nouvelles, un voyageur sur quatre a vu son train supprimé. Ce chiffre a été recueilli du vendredi 23 au lundi 26 décembre. En effet, il y a eu une grève des contrôleurs SNCF. Chacun a donc dû chercher des solutions de son côté. Pour réagir, des associations d’usagers de la SNCF procèdent à une grève des billets. L’objectif est de limiter l’impact des grèves. Ensuite, ils demandent un service minimum effectif et une réquisition des contrôleurs de réserve. Ainsi, l’association des usagers de la ligne TGV Paris-Tours demande aux usagers de se regrouper. Le but est d’éviter les contrôleurs. Le but est d’éviter les contrôleurs. Pour information, environ 4000 personnes empruntent cette ligne régulièrement. Ils paient entre 500 euros et 600 euros par mois.
Sachez que 40% des TGV de la ligne ont été supprimés vendredi. Et le pire c’est qu’il n’y a aucune compensation financière. Cette situation a été “inadmissible” selon David Charretier. «Les usagers les plus fidèles – qui dépensent plus de 6.000 euros par an au niveau de la SNCF – n’ont pas été considérés dans ces compensations ou indemnisations», a-t-il indiqué. On attend les réactions des autorités.
« Une indemnisation de 150 euros » réclamée
Les usagers de la SNCF qui sont en grève de billets ont un but précis. En effet, ils comptent demander « une indemnisation de 150 euros pour ces grèves récurrentes en décembre », indique l’association sur Twitter. Le président de TGV Tours Paris a d’ailleurs précisé à France Bleu Touraine qu’il s’agissait néanmoins d’un mouvement « symbolique ». Certains grévistes sont abonnés à l’année. « Donc, quoi qu’il arrive, on paye. Mais c’était pour leur montrer un peu ce que pouvait donner un mouvement de grève côté usagers », a-t-il repris. Pour les soutenir, l’ensemble des députés et des sénateurs d’Indre-et-Loire vont envoyer un courrier au ministre des Transports, Clément Beaune. Ainsi qu’au président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou.