Fraude : voici les 5 arnaques les plus courantes et toutes les astuces pour les éviter !
La liste noire de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ne fait que croître. En 2021, plus de 100 nouveaux sites web ont rejoint la liste. Ce qui amène le nombre total à plus de 1 300 arnaques. De ces nombreuses arnaques, 5 d’entre elles causent le plus de dégâts. Lesquelles de ces arnaques sont les plus courantes ? Comment les éviter ? On vous dit tout, à l’aide d’une unité d’experts mandatée par le gouvernement.
Arnaques Compte Personnel de Formation (CPF)
Le Compte Personnel de Formation (CPF) constitue un système qui offre la possibilité d’accumuler des droits pour la réalisation d’une formation tout au long de la vie. Pour arnaquer leurs victimes, les arnaqueurs leur transmettent des messages. Ces messages ont pour seul but de les inciter à utiliser le plus rapidement possible le solde de leur CPF. Et ce, sous peine de perdre leurs droits. Ces messages fréquents peuvent se faire par e-mail, par SMS ou même directement par téléphone. Les arnaqueurs orientent ensuite les personnes vers de fausses offres de formations, « engendrant de facto une perte de droits du compte personnel de la victime », précise le groupe de travail.
Depuis 2019, 15 000 personnes au total ont notamment succombé à l’arnaque au CPF. Pour éviter de tomber dans le piège, il faut garder à l’esprit que les droits accumulés sur le CPF n’ont aucune date de péremption. Il faut de plus se référer exclusivement au site moncompteformation.gouv.fr. C’est l’un des plus courantes arnaques.
Les autres arnaques les plus courantes
Premièrement, les arnaques des faux placements financiers. En raison de la faiblesse actuelle des taux d’intérêt des principaux produits d’épargne et de la hausse de l’inflation, ce type d’arnaque se développe. L’objectif consiste à orienter les épargnants vers de faux placements financiers. Et ce, afin de pouvoir récupérer l’intégralité de la somme versée. Ces deux dernières années, le nombre de fraudes de ce type a augmenté de 300% selon l’ACPR. Deuxièmement, l’encaissement de chèques pour autrui. Sur les réseaux sociaux ou par e-mail, les arnaqueurs prennent contact avec leurs futures victimes. Et ce, en leur demandant d’encaisser un chèque à leur place. En échange de ce service, ils garantissent le remboursement d’une certaine somme. Lorsque les chèques en question arrivent à l’encaissement, ils s’avèrent des chèques faux ou volés. La banque refuse donc d’encaisser le chèque. Cependant, si la victime a déjà transmis l’argent à l’arnaqueur entre-temps, elle risque de perdre son argent.
Finalement, les collectes de dons frauduleux. Les arnaqueurs prennent plaisir à jouer sur la corde sensible. Beaucoup d’entre eux effectuent de fausses collectes de dons en ligne. Que ce soit par l’intermédiaire d’un organisme qui ne dispose pas de l’autorisation de le faire en France. Ou alors d’une enseigne de financement participatif. L’argent déposé dans la cagnotte se voit alors détourné de son objectif de base. Seule la vigilance peut vous éviter de tomber dans le piège de ces arnaques les plus courantes. En évitant toutes les campagnes de cagnottes issues de démarchage ou proposées sur des plateformes inconnues.