Fraude au RSA : cette femme vit depuis des années grâce aux aides de la CAF… sur une île paradisiaque !
Au fil des années, de nombreuses personnes ont bénéficié d’aides sociales, dont le RSA, versé par la Caisse des Allocations Familiales (CAF) pour aider les personnes dans le besoin. Malheureusement, certaines personnes en profitent pour frauder le système. Une fraude au RSA a été élaborée par une femme qui vit pourtant sur une île paradisiaque.
Fraude : une femme perçoit le RSA tout en vivant sur une île paradisiaque
Chaque année, des centaines de contrôleurs sont mobilisés par le gouvernement pour détecter les fraudes relatives aux aides sociales. En France, ces fraudes représentent plus de 3 % du budget, soit plus de deux milliards d’euros. Cette somme considérable inquiète le gouvernement, d’où l’importance du travail des contrôleurs pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses. Dans ce contexte, une jeune femme de trente ans a réussi pendant un certain temps à échapper à leur vigilance. Originaire de Toulouse, elle a bénéficié du RSA pendant plus de deux ans et demi, alors qu’elle n’était pas éligible à cette aide de la CAF. Une fraude au RSA faite par une femme qui vit sur une île paradisiaque.
Son histoire commence en 2017 lorsqu’elle fait une demande de RSA en remplissant toutes les conditions requises. La CAF a alors autorisé le versement de cette aide, soit 500 euros par mois, sur son compte bancaire. Cependant, quelques mois plus tard, la jeune femme a décroché un emploi dans le golfe du Mexique. Plutôt que de signaler ce changement de situation, elle a choisi de garder le silence et a continué de percevoir le RSA en plus de son salaire. De mars 2018 à octobre 2020, elle a ainsi touché plus de 12 000 euros d’aides sociales indûment. Mais finalement, les contrôleurs ont réussi à la démasquer. Le mardi 23 août, la fraudeuse a été entendue par les forces de l’ordre.
Les risques de la fraude au RSA
Frauder le RSA peut avoir des conséquences financières importantes. En cas de fausse déclaration pour toucher à tort cette aide, la CAF exige avant tout le remboursement des montants perçus indûment. Des pénalités administratives peuvent également être appliquées, s’ajoutant aux sommes à rembourser.
Pour lutter contre la fraude, la CAF dispose d’une base de données regroupant les dossiers des allocataires fraudeurs. Une inscription dans cette base nationale frauduleuse dure trois ans. En plus des conséquences financières, les fraudeurs peuvent être poursuivis en justice par la CAF, risquant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 375 000 euros. Donc, la femme qui vit sur une île paradisiaque, responsable de cette fraude au RSA risque gros.