Une fraude à la CAF avait été décelé grâce à une publication sur Facebook. Suite à sa découverte, la quinquagénaire a dû payer 25 000 €.
Une fraude à la CAF avait été découvert sur Facebook
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, une quinquagénaire a eu droit à des prestations sociales car elle avait déclaré être une mère célibataire isolée. Toutefois, son post sur Facebook suggère qu’elle est en couple. Par la suite, elle avait été accusé de fraude à la CAF suite à ses publications sur Facebook. Comme preuve les agents de la CAF des Alpes-de-Haute-Provence avaient des clichés aux côtés de son compagnon de 45 ans.
Effectivement, suite à cette manigance, ce couple a pu percevoir 25 000 euros entre 2014 et 2018. Cependant, l’organisme veut être remboursé. C’est grâce à Facebook, que cette fraude à la CAF avait été découvert. Ainsi, la femme de 50 ans a été trainé en justice pour fausses déclarations. Quant à son compagnon, il se retrouve être accusé de complicité. Le couple a donc écopé chacun de 1 500 € d’amende avec sursis et le remboursement de la somme qu’ils sont perçu.
Un contrôle qui est loin d’être facile
De simples publications sur Facebook ou autres réseaux sociaux suffisent de prouver les fausses déclarations à la CAF. Il en est de même pour les publications accessibles sur Twitter ou encore LinkedIn. En effet, il y a 700 contrôleurs assermentés qui guettent les fraudes à la CAF. Ils ont donc le droit de fouiller dans la vie numérique des allocataires. Outre cela, il y a aussi un suivi quotidien effectué par les agents.
« Il n’y a aucun stratagème, ni volonté de tromper l’allocataire », affirme la CAF. « À la suite de la rédaction du rapport de contrôle, les faits sont discutés avec l’allocataire, qui a la possibilité de présenter ses arguments prévu », déclare l’organisme auprès de BFM Tech. Ce contrôle que la CAF mène est loin d’être facile. « Aucune automatisation de ce type de contrôle n’est prévue », a dévoilé l’organisme de prestations sociales.