Cela fait quelque temps que l’inflation est là et elle n’est pas près de partir. Malgré les efforts que font les banques, l’inflation va être là de façon durable et les fonds de retraite doivent s’y adapter. On vous donne les détails.
Inflation : la gestion passive des fonds de retraite
D’abord, la gestion passive semble conservé son attrait pour les fonds de retraite avec l’inflation, notamment en termes de coût (86%), de liquidité et de couverture (56%) et en tant que qu’outil de diversification face à des marchés mondiaux désynchronisés (49%). Cependant, alors que les taux remontent et que les politiques monétaires se durcissent, les fonds de retraite estiment que l’environnement pourrait être plus favorable à la gestion active.
Si les sondés sont plus conscients des inconvénients de l’investissement passif, estimant qu’il s’appuie trop sur les gagnants d’hier, 52% considèrent cependant que la gestion active et la gestion passive se complètent dans un portefeuille diversifié. Dans le futur, 29 % prévoient d’augmenter leur allocation passive, 16% prévoient de la diminuer et les 55 % restants pensent la conserver en l’état.
Scénario de stagflation
Ainsi, 50 % des participants à l’enquête concernant le scénario post pandémie le plus probable ont parlé de stagflation. Cela signifie une inflation trop élevée et une croissance trop faible. 38% des sondés privilégient un scénario de « stagnation séculaire », soit un retour à l’environnement pré pandémique : faiblesse de la croissance, de l’inflation, des investissements physiques, stagnation des salaires réels et inégalités rampantes. Puis, seuls 12 % prévoient un scénario type « années folles », dans lequel une croissance vigoureuse, stimulée par les gains de productivité liés à l’innovation, atténue sensiblement la pression sur les prix exercés par les goulets d’étranglement de l’offre et maintient l’inflation à un faible niveau. La question centrale est de savoir comment réorganiser les portefeuilles des fonds de retraite avec cette inflation ?