Après des mois d’attente, l’impression systématique des tickets de caisse arrive enfin à son terme, marquant un grand pas vers l’écologie. Cette mesure, qui semble insignifiante au quotidien, a de vastes répercussions en termes d’économie de papier, de réduction des déchets et d’économies financières. Avec plus de 30 milliards de tickets imprimés chaque année, cette évolution était nécessaire. Cependant, la fin du ticket de caisse ne s’applique pas à tous les tickets, il y a des exceptions.
Les tickets de caisse de moins en moins utilisés
Il est étonnant de constater la quantité énorme de tickets de caisse imprimés chaque année, alors que la plupart du temps, ils sont inutiles. Avec les solutions dématérialisées telles que les applications bancaires et la consultation des comptes en ligne, les tickets de caisse perdent progressivement leur utilité. En effet, ces derniers étaient très pratiques pour suivre les dépenses et tenir les comptes. Cependant, ils sont désormais facilement remplaçables par l’historique des transactions en ligne.
L’impression automatique des tickets n’intéresse donc plus qu’une minorité de la population. Pourtant, elle continue de remplir les poches des consommateurs qui finissent par les jeter à la poubelle. Ainsi, il était grand temps de changer cette situation. De plus, certains tickets de caisse peuvent contenir des substances dangereuses pour la santé. Notamment, le bisphénol A et le bisphénol S, qui sont reconnues comme des perturbateurs endocriniens. Il est donc préférable de réduire autant que possible l’impression de ces tickets en les rendant disponibles uniquement sur demande. La fin du ticket de caisse est donc annoncée mais il existe des exceptions.
Les 5 exceptions à connaître concernant la fin du ticket de caisse
La fin du ticket de caisse ne concerne pas tous les tickets, il y a quelques exceptions. Donc, à partir du 1er août, il faudra explicitement demander l’impression du ticket de caisse. D’abord, cette règle s’applique aux tickets imprimés dans les magasins et les établissements recevant du public. Ensuite, aux tickets générés par des automates et aux tickets de carte bancaire. En règle générale, tous les tickets liés à un achat passeront à une impression facultative. Cependant, les tickets promotionnels, les tickets de réduction et les bons d’achat ne sont pas concernés par cette règle.
En outre, certaines exceptions subsistent pour les tickets qui servent de preuves à conserver par les consommateurs. Par exemple, les tickets indiquant un paiement de carte bancaire annulé seront toujours imprimés automatiquement. De même que ceux liés à un paiement par carte bancaire faisant l’objet d’un crédit. Dans les magasins, les étiquettes obtenues après la pesée des fruits et légumes resteront également imprimées automatiquement. Et pour cause, elles sont essentielles pour effectuer les courses.
Enfin, les tickets d’autorisation et les tickets liés à l’achat de biens durables, sur lesquels figurent la garantie légale de conformité et sa durée, continueront d’être imprimés par défaut. Cela s’applique aux appareils électroménagers, à l’informatique et à la téléphonie. Il est également possible de remplacer le ticket par une version dématérialisée, telle qu’un e-mail, un SMS, un QR code ou une application bancaire.