Fin du ticket de caisse : découvrez les trois pièges qui feront leur apparition après ce phénomène

Il existes plusieurs pièges qui vont faire leur apparition avec la fin du ticket de caisse. À partir du 1er avril prochain, l’impression automatique de vos tickets de caisse n’aura plus lieu. Vraisemblablement, cette mesure va réduite la production de déchets. En ce moment, 30 milliards de facturettes sont imprimées chaque année. Toutefois, il est possible pour le client de réclamer un ticket papier au commerçant. Il est aussi possible d’avoir un ticket dématérialisé par SMS ou par mail. Mais les associations de consommateurs viennent de mettre en avant de nombreux risques liés à l’entrée en vigueur. Découvrez quels sont ces risques :

Les pièges de la fin du ticket de caisse : les erreurs en caisse

Le premier risque identifié, il y a les éventuelles erreurs en caisse qui sont assez fréquents. « Le ticket permet également de vérifier l’exactitude du montant de la transaction. Effectivement, une précaution loin d’être anodine pour éviter les erreurs en caisse, comme la non prise en compte d’une promotion », pouvait-on lire notamment dans un communiqué publié par 12 associations de consommateurs.

La fraude

Parmi les pièges liés au fin du ticket de caisse, il y a aussi le risque d’escroqueries aux paiements sans contact en cas de non-impression. « Sur les terminaux de paiement, il est tout à fait possible que le commerçant tape le montant à payer sans que le client le voit s’afficher. En effet, le ticket est alors son seul moyen de vérifier qu’il règle bien la somme qu’il doit au professionnel », affirme Matthieu Robin, chargé d’étude à l’UFC-Que Choisir.

Les pièges de la fin du ticket de caisse : un remboursement difficile

L’absence de ticket de caisse va entrainer des difficultés pour se prévaloir des garanties légales ou commerciales. Ainsi, il y aura aussi des difficultés pour le remboursement en cas de rappel d’un produit. « La garantie légale conformité est de droit, le vendeur ne peut s’y soustraire. D’ailleurs, elle doit être invoquée dans les deux ans qui suivent la livraison du bien. La preuve de l’achat et de sa date est donc essentielle à sa mise en œuvre. Sans le ticket de caisse, la preuve de la date d’achat n’est notamment pas impossible à fournir mais sera beaucoup plus compliquée », révèle Françoise Hebert-Winmart, juriste à l’Institut national de la consommation.

« En l’absence d’une carte de fidélité qui conserve l’historique des achats effectués, vous pouvez essayer de retrouver la trace du paiement dans vos relevés de compte. Ou demander au magasin d’effectuer les recherches. Cependant, le magasin n’est pas obligé d’effectuer ces recherches pour vous. Toutefois, pour ces raisons, pour tous les achats qui peuvent nécessiter un échange ou l’application d’une garantie, si vous n’avez pas de carte de fidélité de l’enseigne, demandez systématiquement le ticket de caisse et conservez-le soigneusement », conseil notamment pour sa part cette spécialiste. Bien évidemment, il est possible de faire face à ces figés liées au fin du ticket de caisse.

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