Épargne sur les livrets : 12 % des épargnants détiennent la moitié de cette épargne

La proposition d’Ecolo visant à imposer un taux d’intérêt bonifié sur les premiers 10 000 euros déposés sur un livret d’épargne a été rejetée par la Banque nationale de Belgique (BNB). Cela signifie que cette initiative ne sera pas mise en place, ce qui peut être considéré comme une première déception pour les partisans de cette mesure. En outre, une récente étude a mis en lumière une réalité surprenante concernant l’épargne sur les livrets.

Rejet de la proposition d’Ecolo par la BNB

La proposition d’Ecolo visait à encourager l’épargne. Il s’agit d’offrir un taux d’intérêt bonifié sur les 10 000 premiers euros déposés sur un livret. Cependant, la BNB a exprimé son désaccord avec cette proposition, soulignant probablement des considérations économiques et financières qui rendent cette mesure peu viable.

Le livret d’épargne est souvent considéré comme un instrument populaire pour les petites épargnes. Cependant, une enquête réalisée par la BNB révèle une réalité différente. En l’absence de données précises sur les dépôts d’épargne réglementés, il est difficile de se faire une idée précise de l’utilisation de ces livrets. Cette enquête a été menée auprès d’un échantillon d’institutions bancaires, révélant ainsi une diversité de dépôts qui va au-delà des petites économies attendues. En effet, une inégalité majeure s’installe entre les épargnants. La moitié de l’épargne sur les livrets est détenue par 12 % des épargnants.

Epargne sur les livrets : une inégalité frappante

De nombreux épargnants ont des soldes relativement modestes sur leurs livrets. Cependant, un petit groupe détient une part disproportionnée de l’épargne totale. Ces 12 % d’épargnants bénéficient d’un pouvoir d’épargne considérable. En effet, ce petit groupe possède la moitié de l’épargne sur les livrets. Une telle concentration soulève des préoccupations quant à l’équité et à l’accessibilité. D’un côté, les épargnants moins fortunés peuvent avoir des difficultés à constituer des économies importantes. D’un autre côté, les épargnants les plus riches continuent d’accumuler des intérêts sur des montants déjà conséquents. Ainsi, cette situation peut contribuer à creuser les écarts de richesse et à renforcer les inégalités économiques.

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