Dans un communiqué publié ce jeudi 10 novembre 2022, le groupe Engie indique qu’il va verser une prime de 1500 euros à ses salariés. Une conséquence des très bons résultats enregistrés par l’énergéticien.
1500 euros de prime exceptionnelle aux salariés d’Engie
Le groupe de communication d’Engie précise qu’une prime exceptionnelle de 1500 euros sera attribuée aux salariés.
La situation financière d’Engie permet de contribuer à la gestion de crise à travers la mobilisation de sa trésorerie. Les mécanismes gouvernementaux de partage des bénéfices, ainsi que des dispositifs d’accompagnement de leurs clients. Ce sont les mots de la directrice générale, Catherine MacGregor. Engie compte notamment verser des primes à ses clients les plus économes. Conséquence : le groupe va attribuer une prime de 1 500 € à chacun de ses salariés. « Nous avons également souhaité saluer l’engagement constant de nos collaborateurs dans cette période sensible au travers d’une mesure exceptionnelle en leur faveur », explique Catherine MacGregor. Elle ajoute qu’ Engie a réalisé ses résultats dans des conditions de marché sans précédent. Il continue de jouer un rôle majeur dans la sécurité d’approvisionnement.
« Confiant » dans sa capacité d’approvisionnement
Autre le déboursement d’une prime de 1500 euros : Engie va relever ses objectifs pour l’année 2022. Son résultat net devrait ainsi se situer entre 4,9 et 5,5 milliards d’euros sur l’année. Le principal fournisseur de gaz en France s’est aussi dit « confiant » dans sa capacité d’approvisionnement pour l’hiver prochain, sans gaz russe. Engie, dont l’État français détient près de 24%, a continué de réduire son exposition aux volumes achetés précédemment à Gazprom. Un niveau aujourd’hui assez « epsilonesque » selon les termes de Pierre-François Riolacci, directeur général adjoint Finances, RSE et Achats.
« Pour l’hiver 2023-24, le groupe reste confiant dans le fait que les volumes supplémentaires contractés par le biais de nouvelles sources d’approvisionnement y compris le gaz naturel liquéfié, ainsi qu’une diminution attendue de la demande, contribueront à remplacer le besoin en gaz provenant de Russie et à atteindre les niveaux de stockage requis », indique le communiqué.