Pour un restaurateur, on ne rêve jamais de quelqu’un qui va partir de notre restaurant sans payer. A part que ce n’est pas agréable, c’est un acte illégal. D’ailleurs, les personnes qui commettent cet acte n’ont pas intérêt à revenir sur les lieux, car la plupart du temps, les restaurants portent plainte auprès de la police. Cependant, une dame qui a fait cet acte réapparaît et a même envoyé une lettre au gérant dix ans plus tard.
Une dame partie du restaurant sans payer
Un jour en 2010, une femme est entrée dans le restaurant Le Bosphore avec ses enfants. Ils avaient, comme tout le monde présent à l’endroit, mangé. Une fois leur repas terminé, Il va de soi que la petite famille aurait dû payer l’addition qui valait 50 euros. Cependant, ils sont sortis du restaurant sans payer la note. Une situation qui n’est pas vraiment nouvelle pour des restaurateurs. Mais alors que le récit devait se terminer là, une lettre l’avait fait prendre une autre tournure.
Et oui, vous l’avez compris, c’était une lettre de cette femme. Dans son récit, la femme a tenu à saluer Guney Cokkaya. Ensuite, elle avait rappelé au gérant ce qui s’était passé en 2010. Elle avait mangé avec ses 4 enfants avant de partir du restaurant sans payer l’addition.
Quelle est la raison de sa mauvaise action ?
Dans la suite de son récit, la maman a tenu à donner des explications au gérant. Pourquoi elle est partie du restaurant sans payer ? Eh bien, à cette époque, cette femme venait de rencontrer une peine de cœur. En effet, elle venait tout juste de divorcer. Par conséquent, sa situation était « désespérée », ce qui l’a poussé à faire cet acte.
Mais dix ans après les faits, elle n’avait pas oublié ce qui s’était passé au Bosphore. Ainsi, pour se rattraper, elle avait décidé d’écrire cette lettre dans laquelle elle s’était excusée auprès du propriétaire du restaurant. « Pardonnez-moi, je regrette sincèrement », a-t-elle écrit comme conclusion. Elle regrette terriblement d’être partie du restaurant sans avoir payé. Pour preuve, elle a mis un billet de 50 euros avec la lettre pour rembourser sa dette.
Etant donné que c’était encore son père qui était le gérant, Guney ne connait pas la femme et ne savait pas ce qui s’était réellement passé. Mais son père aussi ne se souvient pas de la femme malheureusement.
Cette histoire semble irréelle et incroyable. Elle a été partagée par un ami du gérant du Bosphore, un initiateur du collectif « Pour plus tard », qui distribue de la nourriture à ceux qui sont en besoin. Il ne faut jamais juger une personne trop vite, c’est ce que Guney Cokkaya retient de cette histoire.