Un supraconducteur à température et pression ambiantes est la plus grande trouvaille de ces dernières années. Pour le moment, il est loin d’être une réalité mais les chercheurs s’approchent déjà de la validation des données de recherche. N’optant tout de même qu’en ce moment la Corée du Sud est loin d’être le seul à travailler sur la supraconductivité.
Le supraconducteur pour l’électricité
Généralement, les supraconducteurs réclament des températures extrêmes pour refroidir. Ainsi, ils sont incapables de bien fonctionner correctement sans cela. Ces éléments sont capables de conduire l’électricité sans résistance grâce à des propriétés magnétiques. Ainsi, un supraconducteur peut atterrir sur une bobine dans les transports, les télécommunications, l’électronique ou l’informatique. Les installations pour transporter l’électricité perdent toujours entre 10 à 20 % d’énergie suite à la résistance électrique des matériaux utilisés.
Cependant, l’usage de ces petits bijoux va lutter contre cela et offrir des économies énergétiques considérables. Cela va aussi aider à lutter contre l’inflation et la crise concernent le coût de l’électricité. LK-99 est loin d’être le premier supraconducteur à température ambiante. Celle de 2020 était composé de carbone, d’hydrogène et de soufre mais avec données erronées. Mais la recherche sud-coréenne semble être sur la bonne voie. D’ailleurs le monde scientifique est en attente de ces données.
Un résultat très attendu de tous
La température ou un matériau se transforme en supraconducteur n’est autre que la température critique (Tc). Effectivement, sa valeur prend en compte la composition chimique du matériau. Pour les supraconducteurs conventionnels, la Tc se trouve entre -272 à -240°C. En général, la température est toujours très basse mais avec le LK-99 c’est loin d’être le cas. Elle peut atteindre les 127 °C et peut être usé dans n’importe quel type d’environnement. Par ailleurs, le nouveau matériau n’a aucunement besoin d’une pression massive pour fonctionner correctement.
Pour atteindre leurs objectifs, l’équipe sud-coréenne a apporté une modification structurelle du plomb composant le LK-99. Des ions de cuivre vont remplacer une portion de l’élément. L’association supraconducteurs et compteur Linky va aider à lutter contre le gaspillage énergétique.