La disparition du petit Emile reste sans dénouement jusqu’à maintenant. Le petit garçon demeure introuvable depuis le 8 juillet 2023. Mais avec “la complexité de l’affaire”, le procureur de Digne-les-Bains a dévoilé l’ouverture d’une information judiciaire.
Une nouvelle tournure
Depuis le 8 juillet dernier, un garçonnet de deux ans et demi a disparu dans le village du Haut-Vernet. En effet, c’était dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Bien évidemment, les gendarmes de haute montagne ont fait tout leur possible pour retrouver le jeune garçon. Pour cela, les gendarmes se sont équipés de l’équipe cynophile, hélicoptères, drones à reconnaissance thermique. De plus, une battue avait été mis en place. La disparition du petit Emile a induit la mise en place d’un important dispositif de recherche. En plus, il y a eu l’ouverture d’une enquête préliminaire. L’annonce du procureur de Digne-les-Bains, Rémy Avon sur l’ouverture d’une information judiciaire n’a pas fait l’unanimité.
Cependant, ce 18 juillet dernier, ce même procureur revient sur sa décision. Ainsi, deux juges d’instruction du pôle d’Aix-en-Provence ont été saisis dudit dossier. Ils vont donc chercher de nouveau preuve sur la disparition du, petit Emile. De son côté, le procureur de la République a appelé à signaler tout élément utile à l’enquête sur disparitionemile04@gendarmerie.interieur.gouv.
Les pistes sur la disparition d’Emile
Bien évidemment, les recherches sur la disparition du petit Emile sont entreprit de plus en plus sur le terrain. « Il y a en ce moment l’exploitation de la masse considérable d’éléments collectés la semaine dernière. Il s’agit notamment de près de 1600 lignes téléphoniques ayant borné dans le secteur au moment de la disparition », déclare Rémy Avon dans un communiqué. « 1400 signalements téléphoniques ont été traités suite à l’appel à témoins lancé dès le 9 juillet », a-t-il poursuivi. À première vue, cette affaire reste vraiment complexe. Toutefois, toutes les pistes restaient envisagées, aucune n’étant ni exclue, ni privilégiée dans la disparition de l’enfant.