Des manifestants à des « casserolades » au Dijon de ce 6 mai dernier ont reçu un avis d’amendes. Une situation qui est loin de plaire au syndicat Solidaires 21 mais de son côté, la préfecture de Côte-d’Or affirme que c’était un périmètre interdit à toute manifestation.
Des amendes pour les manifestants au Dijon
Le rassemblement de ce 6 mai dernier était dans le cadre de l’opposition contre la réforme des retraites. Effectivement, ces « casserolades » avait aussi comme but de pointer du doigt l’usage de l’article 49.3 pour faire adopter le texte. Cependant, ces manifestants au Dijon ont reçu des amendes de 68 euros. Cela est dû à cause d’une « émission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme ». Lors de cet évènement, le maire de Dijon, François Rebsamen, recevait Emmanuel Macron. Notant que depuis des mois, ces casseroles et ustensile devenu symbole de la contestation contre le gouvernement. « La police applique la loi, laquelle réprime le tapage diurne est une infraction » affirme la préfecture de Côte-d’Or. De plus, si ces manifestants au Dijon ont eu droit à des amendes c’est qu’ils étaient sur un périmètre interdit à la manifestation.
La vidéosurveillance était d’une grande aide ?
Selon le syndicat Solidaires 21, le procès-verbal aurait dû préciser les décibels retenus pour définir l’infraction retenue. Effectivement, ils vont tenter d’annuler ces amendes. Par ailleurs, le syndicat affirme que ces amendes ont été mis en place grâce à la vidéosurveillance. « Nous nous interrogeons car il n’y a pas eu de relevés d’identité lors de cette ‘casserolade » révèle Théo Contis, co-secrétaire départemental du syndicat.
Néanmoins, la préfecture a dévoilé que les amendes aux manifestants du Dijon ont été dressées « par des officiers de police judiciaire et non sur des constats de caméras ». Une trentaine de personnes ont eu droit à un courrier sans en-tête. Ils doivent donc s’identifier eux même malgré les caméras de surveillance. Ces courriers qui leur sont adressé sont pour but de recueillir leur position sur les faits qui leur sont reprochés. Au terme de la procédure, une réponse pénale pourra être apportée, à savoir une contravention de 4e classe.