Considérés comme étant plus « dangereux qu’utile », ces 105 médicaments pour les traitements de diabète sont à éviter considérablement d’après ma revue Prescrire. On vous dévoile lesquels.
Les traitements du diabète à éviter
Depuis 2011, la revue Prescrire dévoile la liste des médicaments à éviter pour mieux se soigner. En effet, grâce à des documents, le bilan recense des médicaments plus dangereux qu’utiles. Le but de celui-ci est d’aider à choisir des soins de qualité afin de ne pas nuire à la santé des patients. Mais aussi d’éviter de leur faire courir des risques importants.
Pour cette année, 107 médicaments, dont 88 vendus en France, ont été recensés. En effet, la balance bénéfice-risque peut être fatale aux patients. Selon la revue, ces 107 médicaments sont à retirer du marché à cause de leur nocivité. D’ailleurs, certains d’entre eux sont à utiliser pour traiter le diabète.
Parmi les médicaments pointés du doigt par la revue Prescrire, on y découvre six hypoglycémiants dont la balance bénéfices-risques est défavorable. Effectivement, ils « sont faiblement hypoglycémiants, sans efficacité clinique démontrée sur les complications du diabète (accidents cardiovasculaires, insuffisances rénales, atteintes neurologiques, etc.), mais apportent surtout des effets indésirables », précise la revue. Découvrez alors la liste noire des médicaments à éviter pour les traitements du diabète :
- saxagliptine (Onglyza, et associée avec la metformine dans Komboglyze) ;
- sitagliptine (Januvia, Xelevia, et associée avec la metformine dans Janumet, Velmetia);
- vildagliptine (Galvus, et associée avec la metformine dans Eucreas);
- alogliptine (Vipidia, et associée avec la metformine dans Vipdomet — non commercialisés en France);
- linagliptine (Trajenta, et associée avec la metformine dans Jentadueto — non commercialisés en France).
À titre d’information, ces traitements à éviter pour le diabète figuraient déjà de la liste noire des années précédentes. La raison est qu’ils provoquent des effets indésirables jugés « chargés » aux patients. On peut d’ailleurs citer des réactions d’hypersensibilité grave et des infections, notamment des voies urinaires et respiratoires hautes. À cela s’ajoutent des pancréatites, des pemphigoïdes bulleuses ou des obstructions intestinales.
Quels traitements à privilégier ?
Pour le traitement d’un diabète de type 2, la revue Prescrire recommande la metformine (Glucophage ou autre) pour la famille des hypoglycémiants. « En cas d’effet insuffisant, d’autres options sont à envisager : un traitement avec un sulfamide hypoglycémiant tel que le glibenclamide (Daonil ou autre), une insuline, ou l’ajout à la metformine d’un agoniste des récepteurs du GLP-1 tel que le liraglutide (Victoza) ou le sémaglutide par voie sous-cutanée (Ozempic), ou parfois accepter de viser une HbA1c un peu plus élevée », expliquent les auteurs du bilan.