Dernière minute ! Charles III : ce gros changement en vue pour le nouveau roi

Du jamais vu ! Seulement un mois et demi après sa nomination, la Première ministre britannique Liz Truss a annoncé sa démission ce jeudi 20 octobre. Une bonne nouvelle pour sa propre partie qui demandait déjà sa démission il y a quelques jours. Elle vient de signer le mandat le plus court de l’histoire du Royaume-Uni.

Une démission tant attendue

Le 8 septembre dernier, Liz Truss a été nommée Première ministre britannique. Sauf que seulement un mois et demi après, elle a annoncé sa démission lors d’une conférence de presse. « Compte tenu de la situation, je ne peux plus assurer le mandat pour lequel j’ai été élue. J’ai discuté avec Sa Majesté le roi pour l’informer de ma démission de la tête du Parti conservateur», a déclaré la leader du Parti conservateur.

Compte tenu de la situation, le parti conservateur désignera ainsi son successeur d’ici le vendredi 28 octobre, comme l’a souligné Graham Brady, responsable de la majorité. En attendant, elle occupera son poste de Première ministre. Autant dire que cette démission de Liz Truss n’est pas étonnante. Puisque depuis quelques jours, le nombre de parlementaires souhaitant son départ a fortement augmenté, notamment au sein de son propre parti. Et pour cause, la fonte autour de son mini-budget a fait chuter la livre à son niveau le plus bas de l’histoire.

Charles III et Liz Truss, une relation tendue

Mais s’il y a bien un qui se réjouit de la démission de Liz Truss, c’est bien le roi Charles III. La raison est simple : les rapports entre le monarque et la Première ministre étaient très tendus depuis quelques semaines. En effet, en septembre dernier, la femme politique de 47 ans, considérée comme la nouvelle dame de fer, n’aurait pas hésité à taper du poing sur la table le roi. Un féru de l’écologie, le père du prince William et Harry avait prévu d’assister à la COP27 de Charm el Cheikh. Cette dernière se portant ainsi sur le dérèglement climatique prévu se dérouler le 6 au 18 novembre. Mais le roi Charles III a changé d’avis après un entretien, décrit comme « amicale » par les services de communication de Buckingham Palace, avec Liz Truss.

Le prince William a voulu le remplacer pour l’évènement, mais son père lui a demandé de rester à sa place. Et pour cause, la Première ministre a refusé sa venue. Rappelons qu’en Angleterre, le gouvernement a pour rôle d’approuver tous les déplacements officiels des membres de la famille royale. Sans leur accord, ces dernières ne peuvent pas effectuer une sortie officielle.

Lors de leur toute première audience hebdomadaire au palais de Buckingham, le 12 octobre dernier, la froideur entre Charles III et Liz Truss n’est pas passée inaperçue. Notant que le protocole n’autorise aucune familiarité entre les membres de la famille royale et les personnalités politiques. Cependant, l’ancienne Première ministre a salué le roi avec sobriété. «Votre Majesté. C’est bon de vous revoir», lui a-t-elle lancé. Ce à quoi le roi Charles III lui répond en souriant : «De retour? Mme Truss, c’est un grand plaisir». Avant de poursuivre, comblant le silence gênant qui a suivi : « Chère… oh ma chère. Quoi qu’il en soit… maintenant…».

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