Une prise régulière de vitamine D permet de réduire les risques de la démence c’est-à-dire des maladies neurodégénérative. Ce fut la conclusion d’une étude américaine publiée dans la revue Alzheimer’s & Dementia: Diagnosis, Assessment & Disease Monitoring.
Une étude très concluante
Durant cette étude, les chercheurs ont suivi pas moins de 12.388 patients. Effet, ces derniers faisaient partie d’un programme de recherches sur la maladie d’Alzheimer. Toutefois, au début de cette étude ces patients n’ont pas été diagnostiqué de démence malgré qu’ils étaient âgés en moyenne de 71 ans. Les chercheurs ont demandé à 37 % d’entre eux de prendre des suppléments de vitamine D.
Cependant, après 10 ans, les chercheurs ont repéré que sur les 2.696 participants présentant des signes de démence. Bien évidemment, 75% ne prenaient pas de vitamine D. Ainsi, la prise régulière de vitamine D permettait de réduire les risques de démence. Néanmoins, il semblerait que les bienfaits de la vitamine D n’étaient pas les mêmes sur tous les participants. Vraisemblablement, les effets seraient “significativement” plus importants chez les femmes que chez les hommes. Cela s’explique par la baisse du niveau d’œstrogènes (hormones féminines) chez les femmes ménopausées. Un état qui permet d’être plus réceptif à la vitamine D. à première vue la vitamine D permet donc de réduire les risques de démences.
La vitamine D réduire les risques de démence ?
Etre porteur du gène “APOEe4”, expose plus une personne a un risque plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer. « Les personnes porteuses du gène APOEe4 absorbent mieux la vitamine D de leur intestin, ce qui pourrait réduire l’effet de la supplémentation (apport supplémentaire ndlr) en vitamine D » avait déclaré les chercheurs. Effectivement, les chercheurs affirment que les effets de la vitamine D étaient plus importants chez les personnes ne présentant pas de troubles cognitifs légers. « Prévenir la démence ou même retarder son apparition est d’une importance vitale compte tenu du nombre croissant de personnes touchées », avoue le Dr Byron Creese, de l’Université d’Exeter, dans un communiqué. Ainsi, selon cette étude, la vitamine D permet de réduire les risques de démence.