Il y a un an de cela, Delphine Jubillar a disparu et demeure introuvable jusqu’à aujourd’hui. De leur côté, les recherches des enquêteurs ne débouchent sur une aucune piste. Cependant, une demande des policiers auprès de Google va donner une nouvelle tournure à cette affaire.
Delphine Jubillar reste introuvable
Depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie. Dans cette affaire, son mari Cédric Jubillar reste le premier suspect jusqu’à aujourd’hui. Cependant, aucune preuve ne permet de savoir exactement ce qu’est devenue la mère de famille. Les fouilles et les recherches sur une fameuse ferme que le jeune homme a parlé à son codétenu n’ont rien abouti.
En effet, le père de famille avait confié à ce dernier qu’il avait enterré le corps de sa femme dans la ferme qui a brûlé. Mais aucun indice n’a pu être retrouvé sur les lieux. Les recherches ont été orientées vers une zone boisée, située en contrebas de la ferme, le long d’un cours d’eau. Une fois de plus, les enquêteurs n’ont rien trouvé. Pour avoir des preuves, les policiers ont décidé de faire une demande à Google. Chez ce dernier, ils vont tenter de récupérer les données GPS du téléphone de Delphine et de Cédric.
Une nouvelle preuve fait basculer le dossier
Cette demande auprès de Google a déjà été faite une première fois, mais il n’y a eu aucune réponse. Cette fois, les juges ont refait une demande pour une entraide internationale auprès des autorités américaines. Ainsi, les enquêteurs pourront voir les déplacements effectués par Cédric Jubillar entre les mois d’août et de décembre 2020. « Grâce à Google, ils vont essayer de voir si, dans les quatre mois qui ont précédé la disparition de Delphine, son mari n’avait pas des lieux un peu fétiches ou un peu bizarres où il se serait rendu à plusieurs reprises », ont expliqué les policiers.
Avec ses données, les autorités se sont intéressées à une zone proche du cimetière Saint-Dalmaze à Cagnac-les-Mines. Jusqu’à aujourd’hui, Cédric Jubillar demeure le seul et unique suspect de cette affaire. D’ailleurs, le 18 juin 2021, le jeune homme a été mise en examen pour homicide volontaire. Il ne cesse de clamer son innocence et va subir un nouvel interrogatoire le 11 février prochain.
Des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains reprennent l’affaire
Le vendredi 4 février 2022, les fouilles sur Cagnac-les-Mines et ses alentours ont pris fin. Une recherche de trois semaines qui n’a abouti à rien. Cependant, dix chiens du Groupe national d’investigation cynophile de Gramat sont sur terrain pour retrouver les possibles restes de Delphine Jubillar. « La technicité acquise par ces chiens leur permet d’intervenir dans le cadre de ces enquêtes très particulières. Dans le cas de l’affaire Jubillar, cinq équipes commandant chacune deux chiens ont été engagées sur les différents terrains de recherche » affirme les enquêteurs de l’affaire. Espérons qu’on aura bientôt les fins mots de toute cette affaire.