Connaissez-vous la fréquence d’images que l’œil humain peut percevoir ? On vous dévoile tout dans cet article.
Fréquence d’images de l’œil humain
Il s’avère que la réponse est beaucoup plus complexe qu’une simple valeur numérique. Et cela a un impact considérable sur la conception des caméras et pourquoi nous travaillons comme nous le faisons. Sachez alors que l’œil humain n’a pas vraiment de fréquence d’images, mais à des fins pratiques, il est d’environ 10 ips. C’est une valeur importante à garder à en tête. En effet, les vidéos ne sont rien de plus qu’une séquence d’images animées. Et en tant que telles, les images doivent changer assez fréquemment pour qu’elles dépassent l’œil et semblent donc être un mouvement continu. C’est pourquoi le minimum est approximativement 24 ips. On pourrait dire alors que 24 ips est la fréquence d’images minimum pour l’œil humain. Bien sûr, en dessous de cette fréquence d’images, vous commencerez à remarquer un peu de saccades dans la vidéo.
En fait, un film à 24 fps au cinéma nous paraît fluide alors que, lorsqu’un jeu tourne au même nombre de fps, il est haché. On va ainsi expliquer ce phénomène, ce qu’est la persistance rétinienne. Par exemple, il est faux que l’œil humain perçoit au maximum 24 fps. Ce nombre de fps n’a pas été choisi au cinéma pour la fluidité. Elle ne permet pas non plus l’illusion d’un mouvement fluide.
La persistance rétinienne
Vous savez sans doute déjà que dans le cinéma, deux images projetées sont séparées par des phases de… Rien du tout. C’est une des raisons pour lesquelles les films sont présentés dans des salles sombres.L’objectif est de compenser la faible luminosité résultant de ces alternances « pas d’image »/ »images ». Mais ensuite comment expliquer qu’on ne voit pas l’écran s’éteindre ? Eh bien, c’est le principe de la persistance rétinienne. En tout cas, cette notion est en relation étroite avec la fréquence d’images de l’œil humain. Non, on ne parle pas du mythe selon laquelle une image reste fixée sur la cornée d’un être humain. C’est un phénomène scientifique qui montre que la rétine conserve une image pour 1/25e de seconde.
Ceci s’explique par l’inertie relative des cellules rétiniennes sur lesquelles l’image perçue laisse une trace lumineuse. À l’inverse de ce qu’on pense, ce n’est pas celui qui permet de voir le mouvement. Au contraire, c’est la persistance rétienne qui nous donne l’illusion qu’une pale de ventilateur est immobile. Mais en réalité elle va très vite.