Cette année, Pôle emploi vient de mettre en place un nouveau système de contrôle et de suivi. Découvrez tous ce qu’il y à savoir sur cette réforme.
Emmanuel Macron insuffle au changement
Début novembre 2021, Emmanuel Macron avait parlé de Pôle emploi. « Pôle emploi passera en revue les centaines de milliers d’offres disponibles sans réponse dès les prochaines semaines. Les demandeurs qui ne démontreront pas une recherche active verront leurs allocations suspendues », avait confié le président de la République. Ce dernier a eu droit à des critiques car la diplomatie est loin d’être son truc. Avec tout ce qui se passe dans le pays, l’époux de Brigitte Macron veut plus que jamais faire baisser le taux de chômage.
Habituellement, les agents de Pôle emploi prennent en compte la dernière année sans activité professionnelle. Un calcul qui semble impossible à faire depuis que la crise sanitaire a pris d’assaut le pays. Donc ce changement va être positif pour bon nombre de personnes. « Cela simplifiera les démarches de justification du demandeur d’emploi et diminuera la durée du contrôle », avait confié un spécialiste. Vraisemblablement, l’ancien mode opératoire est loin d’être bien organisé. « Au bout de neuf ou douze mois de chômage, les demandeurs d’emploi peuvent perdre du punch dans leur recherche », avait-il déclaré.
La plateforme numérique de Pôle emploi va faciliter la vie de plusieurs chômeurs. Grâce aux questionnaires de cette plateforme, les agents de cette agence peuvent déjà procéder à un contrôle. Dès qu’ils pensent qu’il y a un problème, ils peuvent vous contacter par téléphone. Cet entretien peut déboucher à une suppression du compte et même de l’allocation.
Pôle emploi, les méthodes de contrôle continuent de faire débat
Un leader syndical est loin d’être d’accord avec ce nouveau changement. Pour lui, les chômeurs ne sont pas tous les mêmes et ce ne sont pas que des flemmards. D’après Mediapart, Pôle Emploi envisage que ses contrôles atteignent les 500 000 en mois de décembre. Pour le mois de novembre 2021, les personnes enregistrées chez Pôle emploi était seulement de 345 000 personnes. 51 % d’entre eux étaient en recherche d’emploi active contre 22 % qui avait un besoin de remobilisation. Pas moins du quart de ces personnes a eu droit à une sanction.
Selon Dossierfamilial, il y aura des métiers qui vont être plus surveillés que d’autres tels que « l’agent d’entretien, l’aide-soignant ou l’employé polyvalent de la restauration ». Pour cause, une petite partie de ces employés font encirer du travail dans le noir.