Pourquoi il y a eu une revalorisation du barème de l’impôt ? Nous vous apportons la réponse avec tous les détails dans cet article.
Des nouveautés pour cette année 2023
Pour information, la campagne de déclaration des revenus en ligne s’ouvre jeudi 13 avril. Parallèlement à cela, la Direction générale des finances publiques annonce de nombreuses nouveautés. Parmi elles, la revalorisation du barème de l’impôt. Mais pas seulement ! En effet, on annonce également des heures supplémentaires, une défiscalisation des pourboires, une déduction des frais de covoiturage, etc. On retrouve tous les détails dans la brochure annuelle de la Direction générale des finances publiques. Mais la nouveauté la plus importante reste sans doute la revalorisation de 5,4 %. De plus, franceinfo rapporte le mardi 12 avril que toutes les tranches d’imposition sont concernées. Sachez que cette revalorisation intervient conformément à la loi de finances 2023. C’est aussi particulièrement en raison de la hausse des salaires consécutive à l’inflation. Ainsi, les tranches les plus modestes n’entreront pas dans une tranche supérieure
Une revalorisation du barème de l’impôt
Ainsi, suite à cette revalorisation du barème de l’impôt, il y aura 1 million de foyers non imposables en 2023. En pratique, pour entrer dans la première tranche d’imposition, celle des 11 %, il faut désormais percevoir un revenu de 10,777 euros par an. On constate une augmentation de 550 euros comparé au précédent barème. « Vous avez 1 million de foyers qui étaient dans la première tranche, qui vont se retrouver, en 2023, non imposés à l’impôt sur le revenu« , développe Philippe Bruneau, du Cercle des fiscalistes, auprès de France 2. Pour les contribuables situés dans les autres tranches, il y aura moins d’impôts à payer. Et ce, même en ayant bénéficié d’une augmentation salariale.
Les tranches se divisent désormais de cette manière. D’abord, 11 % pour les revenus situés entre 10,778 et 27,478 euros. Ensuite, ce sera 30 % pour les revenus entre 27,479 et 78,570 euros. Pour les revenus situées entre 78,571 et 168,994 euros, c’est 41%. Enfin, ce sera de 45 % pour les revenus excédant 168,994 euros. Ce changement s’est fait afin de neutraliser les effets de l’inflation sur le niveau d’imposition des contribuables.