Pour cette année, il est important de connaitre la date limite de la déclaration des revenus pour 2024. Les contribuables ont pu commencer leur déclaration depuis le 11 avril dernier. Il est nécessaire de bien surveiller son calendrier, car un retard sur la déclaration risque de vous faire du tort.
La déclaration de revenus 2024 : la date limite à retenir
Il existe deux modes de déclaration pour les impôts. En effet, il y a la déclaration en ligne et la déclaration avec un formulaire papier. Ce dernier est destiné à ceux qui ne maîtrisent pas l’outil informatique. Ce formulaire est accessible à tous sur le site de l’administration fiscale. Ainsi, la date limite pour la déclaration de revenus en 2024 pour ce mode doit être faite et envoyée par voie postale avant le 21 mai. Pour la déclaration en ligne, les contribuables qui vivent dans les départements du 1 au 19 ont jusqu’au 23 mai pour remplir leurs formulaires. Il en est de même pour ceux qui résident à l’étranger. Dans les départements du 20 au 54, la date limite pour la déclaration de revenus serait le 30 mai. Les départements du 55 au 976 doivent faire cette déclaration avant le 6 juin.
Toutefois, avant cette date butoir, les contribuables ont un accès à leur déclaration de revenus. Ainsi, ils peuvent apporter les modifications nécessaires. Une fois la date limite dépassée, le formulaire ne peu plus être modifié. Ceux qui doivent corriger des erreurs peuvent se tourner vers un service de correction en ligne. Cela peut se faire entre le 31 juillet eu 4 décembre 2024.
Les sanctions en cas de retard
Il est important de connaitre la date limite de la déclaration des revenus 2024. Effectivement, un retard dans cette tâche administrative peut amener à une sanction. Par ailleurs, cette dernière va dépendre de la durée du retard. Si la déclaration des revenus est effectuée avant la réception de la mise en demeure envoyée par le fisc, il y aura une majoration de 10 %. Elle est applicable sur le montant des impôts sur le revenu. Si la déclaration est faite après la mise en demeure, dans un délai de 30 jours, la majoration sera à hauteur de 20 %. Cette surcote sera de 40 % si le contribuable déclarait ses revenus après 30 jours de la date de la mise en demeure.
De plus, des indemnités de retard sont appliquées à raison de 0,20 % par mois de retard. Cependant, avec des circonstances exceptionnelles, il est possible de recevoir une demande de « remise gracieuse ». Cela peut provenir du décès d’un conjoint ou de la perte de son emploi ou de maladie. Bien évidemment, il est nécessaire de justifier le motif de son retard.