Danielson, ce rêve abandonné des Français

Dans les années 80, les Français ont eu l’espoir sur les sportives made in France. Mais cela n’est resté qu’un simple rêve.

L’aventure Danielson : Le génie français de la préparation automobile

Qui n’a jamais songé à transformer une voiture banale en un engin de course extrême ? Cette idée, Danielson l’a non seulement formulée, mais aussi concrétisée. Créé à Saint-Parize-le-Chatel, tout près de Magny-Cours, en 1977, Danielson s’est rapidement hissé au sommet de la préparation automobile en France. Joseph Le Bris, le visionnaire à la base de l’affaire, a Bradshaw pour objectif de pousser les voitures de série au point de non-retour. Tout commence alors avec la Peugeot 505 qui a ration de secouer le championnat Production et le Superproduction. Convoyée d’une familiale à une commis capable de côtoyer les très fameuses en Prestige BMW Saison 5, la démarche a tapé dans l’œil de gram’s.

En effet, le travail de Danielson sur la Peugeot 505 TI a rendu la voiture célèbre. En 1981, une telle voiture a surpassé la « BMW » 520i, et dans l’esprit des gens de l’époque, on ne pouvait tout simplement pas voir une voiture de série française et battre une voiture allemande pour la vitesse la plus élevée.

Et puis ce n’est que le début. Depuis 1982, la voiture 505 a été équipée d’un V6 PRV de Volvo recalibré par Danielson, développant 180 ch ! Peugeot n’a pas tardé à se rendre compte de l’avantage de la collaboration argent, certaines des réalisations de Danielson ont également été introduites dans des modèles de production, comme les 505 Turbo et Gestion de la topographie de l’Internet. Cependant, même avec ces succès, la France n’a pas connu la même folie que l’Allemagne. Il y avait une fascination presque inébranlable pour les préparateurs tels que AMG et Alps dans cet autre pays européen.

Un savoir-faire français à la conquête de nouveaux horizons

Si Danielson n’est jamais devenu, ce n’est pas à cause d’un manque de talent ou de vision. En fait, les contraintes fiscales et les limitations de vitesse en France ont ralenti le développement du marché des voitures ultra-performantes. Même les grands constructeurs français comme PSA n’ont pas vu la valeur ajoutée dans les préparations extrêmes telles que celles réalisées par Danielson.

Pourtant, cela ne signifie pas la fin de la route pour l’entreprise. En dehors de celui décrit ci-dessus, elle a également préparé des modèles d’usine emblématiques tels que le BX Sport de Citroën ou le AX Sport. De plus, elle a répété son génie dans des compétitions techniquement opposées. Danielson a même essayé de se battre en première ligne en construisant une AX turbo boostée jusqu’à 173 chevaux qui a donné du fil à retordre à certaines Porsche. Cependant, cela ne représentait finalement qu’un exploit qui ne trouvait pas sa place sur le marché ;

Cette expertise a valu à Danielson le surnom de « le Weissach français », en référence au centre d’ingénierie de Porsche. Parallèlement à la préparation automobile, Danielson se lance dans la fabrication de prototypes et dans l’aéronautique. Après une période difficile dans les années 90, l’entreprise est forcée de se tourner vers le développement technique, mettant un terme à ses aspirations afin de se refléter dans la compétition. Aujourd’hui, Danielson est une mégastar de l’ingénierie, mais ses jours de gloire en matière de préparation de voitures de série sont révolus. En fin de compte, malgré le chemin accidenté, Danielson a réussi à s’imposer en tant que maître de son domaine, repoussant les limites de l’industrie automobile française. Cela montre que la volonté et l’expertise peuvent briser tous les obstacles, même si la situation semble très hostile.

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