Grace à la réforme des retraites, il est possible d’avoir une seconde pension avec le cumul emploi-retraite. Mais pour cela, il faut remplir au moins trois conditions.
La réforme des retraites et ses conséquences
Suite à la reforme de retraites, il est possible d’obtenir une seconde pension. En effet, cela sera effectif à partir du 1er septembre. Ainsi, cette seconde retraite se trouve être une amélioration du le cumul emploi-retraite. D’ailleurs, pas moins de 500.000 personnes en sont actuellement bénéficiaires.
Autrefois, il n’était pas possible d’avoir une pension supplémentaire même si les revenus issus du cumul emploi-retraite étaient soumis à des cotisations. Ainsi, les règles de calcul pour la première pension vous offriront une seconde pension. Cela se fera sous certaines conditions.
Les trois conditions à remplir pour avoir une seconde pension via le cumul emploi-retraite
Pour avoir une seconde pension, le cumul emploi retraite doit être intégral et non partiel. Effectivement, pour cela, il faut suivre trois conditions :
- Il faudra cesser toute activité relevant d’un régime de retraite
- Il suffit de liquider l’intégralité de vos retraites auprès de l’ensemble des régimes (de base et complémentaires)
- Il faut partir au taux plein.
D’ailleurs, la nouvelle pension obtenue dans le cadre du cumul emploi-retraite ne sera pas versée automatiquement. Ainsi, il va falloir faire une demande. Cette dernière va être envoyé avec les pièces justificatives nécessaires à la liquidation des droits qui leur incombent. De plus, seules les périodes d’assurance ayant donné lieu à des cotisations, seront retenues dans le calcul de la nouvelle pension.
« Concernant le revenu de la pension, il sera estimé d’après le salaire mensuel moyen correspondant aux cotisations permettant la validation d’au moins un trimestre», déclare l’un des deux décrets. Vraisemblablement, il s’agit des cotisations versées entre la date ou vous bénéficier du cumul emploi-retraite intégral et la date d’effet de la nouvelle retraite. Notant aussi que le montant de la nouvelle pension sera plafonné, ne pouvant dépasser 5% du plafond de la Sécurité sociale. Il ne sera donc pas supérieur à 183,30 euros par mois, ou 2.199,60 euros par an, en 2023.