Le ministère de l’Éducation nationale convoque une réunion afin de parler des coupures d’électricité et l’école. Une situation qui inquiète grandement les syndicats des enseignants. Il semblerait qu’il y aura un protocole mis en place dans ces établissements.
Pas d’école le matin s’il y a des coupures d’électricité
Ce 1er décembre dernier, le ministre de l’Éducation nationale a fait part d’une nouvelle concernant le délestage. En effet, il semblerait qu’il n’y aura pas d’école le matin en cas de coupures d’électricité durant la période hivernale. De plus d’après Pap Ndiaye, les coupures se feront de 8h-10h, 10h-12h et puis 18h-20h le soir. Toutefois, ces derniers touchent des créneaux scolaires. « Ces deux créneaux du matin, s’ils sont dans une zone qui subit un délestage, auront pour conséquence que la rentrée des élèves le jour concerné se fera en début d’après-midi (…) Donc il n’y aura pas d’école le matin », a déclaré le ministre.
Face à cette situation, les parents vont être informer la veille s’il y aura école ou pas. Par ailleurs, pour cela, ils doivent se rendre sur le site d’Enedis dans la section coupures temporaires. Ils peuvent aussi consulter sur l’application Ecowatt. Néanmoins, une même école n’aura pas droit à plus de trois coupures d’électricité. Si ces derniers interviennent le soir, il est conseillé de faire rentrer plus tôt le périscolaire. Mais de leur côté, les internats, les collèges, ainsi que les lycées, resteront ouverts. Malgré la fermeture des écoles, les élèves qui bénéficient des cantines va y avoir droit.
Des mesures trop restrictives
Les dispositions que le gouvernement a mises en place sont loin de faire l’unanimité surtout en milieu scolaire. Effectivement, les syndicats des enseignants croient qu’arrêter l’école suite aux coupures d’électricité n’est pas une solution. « On a l’impression de revivre l’improvisation et les bricolages qu’on avait connus avec la gestion du Covid-19. Les informations arrivent sans avoir été travaillées et soulèvent plein de questions », a affirmé Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa dans un communiqué.
D’ailleurs, les parents d’élèves sont eux aussi loin d’être d’accord. En plus, la crise sanitaire a déjà mis à mal le domaine éducatif. Ainsi, il faut une solution qui n’impacte pas le système scolaire. « Le Covid-19 n’a pas servi de leçon au gouvernement (…) quid de la prise en compte des journées perdues pour les élèves ? Comment voulez-vous qu’un parent fasse en apprenant à 17 h que l’école de son enfant risque d’avoir une coupure et de ne pas avoir d’école ? », martèle Magalie Icher, présidente nationale de la FCPE avec tristesse.