Coupures d’électricité à l’école : le protocole en cas de délestage ne va pas plaire aux parents

Le protocole du ministère de l’Éducation nationale est clair : les parents ne seront prévenus que la veille en cas de fermeture des écoles due aux coupures d’électricité.

Coupures d’électricité : les écoles ne sont pas épargnées

Depuis quelques mois, la France se prépare pour d’éventuelles coupures d’électricité cet hiver. La cause n’est autre que la crise énergétique. D’ailleurs, ce délestage tournant touchera plusieurs domaines. Et les établissements scolaires ne sont pas épargnés. Ainsi, les écoles seront fermées dans les régions concernées par les coupures d’électricité. Dans le protocole remis aux syndicats ce mardi, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, confirme : « Il n’y aura pas d’école le matin ». Mais ce n’est pas tout. Ce protocole comporte également d’autres mesures. Outre le fait que les coupures d’électricité sont tournantes, elles auront aussi lieu à des horaires fixes.

Sachez alors que les délestages se manifesteront sur trois plages horaires. À savoir : de 8 heures à 10 heures, de 10 heures à 13 heures et de 18 heures à 20 heures. Cependant, les écoles ne seront touchées que par une seule coupure d’électricité par jour. Bien évidemment, à l’un de ces trois horaires. C’est pourquoi les établissements scolaires fermeront le matin, et non l’après-midi, en cas de coupures.

Une communication qui pose problème

Mais s’il y a bien un détail qui est loin de faire l’unanimité sur le sujet, c’est la communication. En effet, les parents ne seront prévenus que la veille si l’école de leurs enfants ferme à cause des coupures d’électricité.

En effet, ce n’est qu’à 15 heures que vous saurez si votre zone sera concernée par le délestage. Ainsi, après avoir identifié les régions sous tensions, le site Ecowatt dévoilera à 17 heures la liste des écoles touchée. Ce n’est qu’après que les parents seront informés que l’école de son enfant fermera en raison des coupures d’électricité. Enfin, à 19 heures, le préfet communiquera la population sur la coupure.

Une chose est sure, cette situation est loin de plaire aux syndicats. En effet, ils jugent la communication « tardive ». « Il y a beaucoup d’angles morts dans ce qui a été annoncé. Et nous sommes très inquiets sur la capacité du ministère à faire face », déplore Stéphane Crochet secrétaire général du syndicat SE-UNSA, au Parisien. Pour lui, le gouvernement aurait dû mieux gérer l’organisation des parents.

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