Pour la coupe du monde féminin 2023, la rémunération des joueuses françaises sont bien différente de ceux des hommes. Les Bleues ont réussi à atteindre le quart de finale en battant le Maroc 4-0 contre le Maroc. Malheureusement, elles n’ont pas pu atteindre les derniers carrés en perdant face à l’Australie après des tirs au but. Un résultat décevant pour la plupart des joueuses mais aussi pour les téléspectateurs. Cependant, ou en est la prime offerte par la Fédération internationale de football (FIFA) ?
La rémunération des joueuses françaises en coupe du monde
Au fil des années, la somme dédiée a la coupe du monde du football féminin a triplé. En effet, elle était seulement à15 millions de dollars en 2015 contre 152 millions de dollars cette année. Un vrai changement mai c’est loin d’atteindre la somme dédiée à leurs homologues masculins. D’ailleurs, pour ces derniers la rémunération ne cesse de connaitre une hausse. « 440 millions de dollars au Qatar et 344 millions de dollars en Russie en 2018 », déclare Florian Berjon.
Cependant, pour cette Coupe du monde féminine, la FIFA a mis en place des dotations. « Ce qui est original, c’est qu’elle a décidé du montant que chaque fédération va donner à ses joueuses », confie le fondateur de News Tank Football. Cependant, il n’y aura pas de négociation. Par conséquent, chacune des qualifiées en quart de finale recevra 90.000 dollars. Les joueuses françaises auront donc droit à cette rémunération suite a leur arrivée en quart de finale de la coupe du monde. Wendy Renard, Eugénie Le Sommer ou Amandine Henry rapporteront donc à minima cette somme à la maison. Mais si elles ont réussi a devenir les nouvelles championnes, la fédération aurait eu droit à 4,29 millions de dollars et les joueuses 270.000 dollars. Cette décision va éviter que certaines joueuses, originaires de pays où le football féminin n’est pas professionnalisé, soient défavorisées. Pour le moment, le football féminin attire de plus en plus de personne.
Le sponsoring reste moins attractif que les hommes
La professionnalisation du foot féminin influence grandement les dotations des compétitions sportives comme la Coupe du monde. Effectivement, il en est de même pour les contrats de sponsoring et les salaires. « En France, il y a une énorme différence entre l’OL et le PSG qui rémunèrent respectivement 14.000 et 12.000 euros par mois leurs joueuses en moyenne, et Bordeaux qui accorde 3.000 euros par mois » révèle détaille Florian Brejon. Touefois, le salaire médian en Ligue 1 est de 45.000 euros.
Côté sponsoring, les filles restent moins attractives que les hommes. Ainsi, il y a peu de partenariats rémunérés voire aucun. « Les trentenaires qui portent l’équipe ne représentent pas des produits d’avenir pour les marques malheureusement, les footballeuses françaises n’ont pas les mêmes personnalités médiatiques que leurs homologues masculins, donc les sponsors individuels sont rares même si les choses sont en train de changer » conclut le spécialiste du football.