La suppression du « revenu de citoyenneté » en Italie est loin de faire l’unanimité en Europe. C’est une aide avec des bénéficiaires pas moins de 169 000 ménages. La fin de cette aide va donc impacter la vie de ces derniers et va changer leurs destins.
Une très mauvaise nouvelle
L’Italie vient de faire part de la suppression du « revenu de citoyenneté «. En effet, il s’agit d’une aide sociale comme le revenu de solidarité active français. C’est une très mauvaise nouvelle pour les 169 000 ménages italiens. D’ailleurs, mettre fin à cette aide de 581 € par mois en plein cœur d’une crise économique et inflation galopante ne fait pas l’unanimité. Le « revenu de citoyenneté a été mis en place pour soutenir financièrement pour les foyers dont le revenu annuel ne dépassait pas 9 360 €. D’ici janvier 2024, ce soutien n’existera plus. La suppression du revenu citoyenneté en Italie a été prise comme une trahison. Des manifestations ont eu lieu à Naples car le peuple veut faire part de leur désarroi.
Les conséquences de la suppression du « revenu de citoyenneté » en Italie
La suppression du « revenu de citoyenneté » en Italie va creuser encore plus les inégalités sociales dans le pays. Effectivement, l’Italie, déjà aux prises avec des défis économiques considérables va devoir vivre avec des tensions sociales accrues. Par ailleurs pour apaiser les tensions, le gouvernement italien a fait part d’un programme de remplacement pour cette aide. Malheureusement, les critères d’éligibilité ont été considérablement resserrés. Par conséquent, seul une partie des anciens bénéficiaires du « revenu de citoyenneté » y aura droit. Le montant sera seulement à hauteur par 350 € par mois pendant un an. Pour y bénéficier, il faut contribuer aux projets communautaires.
À partir de l’année prochaine, les critères d’éligibilité vont être encore plus stricts. Seuls les ménages avec un mineur, une personne âgée de 60 ans ou plus, ou une personne handicapée toucheront cette aide. Et même dans ce cas, l’allocation sera réduite, plafonnée à 500 € par mois, loin des 780 € précédemment accordés.