A partir du mois de juillet 2034, la shrinkflation va connaitre un changement. Ce phénomène vient de l’inflation et une dégradation du pouvoir d’achat des Français. C’est de cette manière que plusieurs distributeurs choisis de recourir à la « shrinkflation ». Ce dernier consiste à réduire la quantité de produit vendu tout en maintenant son prix. Il sera tout de même soumis à de nouvelle loi dans quelques mois.
La « shrinkflation » : bientôt un changement sera apporté
Il s’agit d’une pratique commerciale, et une technique de marketing, également qualifiée de « réduflation », consistant à réduire la taille d’un produit, tout en maintenant, voir en augmentant son prix. Cette pratique est grandement utilisée par de nombreuses chaines de distribution. Malheureusement, la shrinkflation est vue comme une arnaque par le gouvernement. Voila pourquoi, une loi a été mis en place à la recrudescence de ce phénomène. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire veut apporter un changement sur la « shrinflation ». Ce dernier est pointé du doigt pour son manque de transparence vis-à-vis du consommateur. Le client croit encore acheter le même produit au même prix.
Toutefois, la quantité a été revue à la baisse sans qu’il ne soit au courant. Désormais, il est obligatoire de mentionner clairement les changements de quantité suite à une shrinkflation. « Pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix au kilo, gramme ou litre a augmenté de X% ou X euros », affirme l’arrêté gouvernemental. Bien évidemment, cette loi se voit comme une bonne nouvelle par les consommateurs. Cependant, ce changement sur le shrinkflation est loin de faire l’unanimité auprès des distributeurs comme Michel-Edouard Leclerc. Le dirigeant de la marque Leclerc est loin d’être convaincu des modalités d’application du décret. D’autres pointent les possibilités de détourner cette loi. Ils estiment que le fabricant peut créer un produit quasi identique avec le même emballage en modifiant le poids.
Une nouvelle loi
Plusieurs membres du gouvernement ont déjà parlé de leur opposition à la pratique « shrinkflation ». D’ailleurs, parmi eux, il y a la ministre Olivia Grégoire. Ce dernier avait mis en avant le manque de transparence envers les clients durant un entretien auprès d’Ouest-France. « La Shrinkflation est une façon délibérée de prendre les consommateurs pour des pigeons », avait-il affirmé.
Par conséquent, à partir du 1ᵉʳ juillet donc, la mention « shrinkflation » sera officiellement obligatoire sur les étiquettes de l’ensemble des produits touchés par cette mesure. Mais en cas de non-respect de ce nouveau changement sur la shrinkflation, il y a un risque d’une amende de 3 000 euros. Cette somme est notamment destinée à une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale.