Face à l’inflation record, le gouvernement envisage plusieurs options et prend le devant. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, évoque les différents scénarios.
Depuis le début de l’année 2022, la France a dû faire face aux flambées des prix de l’énergie. Bien évidemment, la guerre entre l’Ukraine et la Russie a aggravé encore plus les choses. Notant que la Russie fait partie des plus grands fournisseurs de gaz de l’Europe. Il fournit 40 % du gaz utilisé chez les membres de l’Union européenne, dont 20 % en France. Ainsi, Emmanuel Macron avait déclaré le 2 mars dernier qu’un plan de résilience économique et social va être mis en place. Jean Castex a entamé des discussions avec les « partenaires sociaux sur le pouvoir d’achat ». Le journal L’indépendant ont mis en avant les différentes options que le gouvernement veut mettre en place suite a ses difficultés.
L’inflation est au centre de toute discussion
Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, avait déclaré qu’il ne reculerait devant rien pour sanctionner la Russie économiquement. Effectivement, à cause de cette situation, il fallait aussi s’attendre à une contre-sanction de la part de Vladimir Poutine et de son gouvernement. Désormais, l’Europe devra donc se tourner vers une indépendance énergétique. Néanmoins, le chemin va être long et sinueux. D’ailleurs, cela a déjà des conséquences sur le pouvoir d’achat des Français.
Ce 7 mars, face à Apolline de Malherbe, le ministre de l’Économie avait affirmé se préparer au pire pour ne pas être pris de court. Mais c’est loin d’être gagné d’avance. Il est difficile de se retrouver entre la guerre en Europe, l’inflation qui monte en flèche et la pandémie. Sans oublier les élections présidentielles qui arrivent à grands pas.
Les options mises en place par le gouvernement
Pour faire face à ses difficultés, le gouvernement veut mettre en place un nouveau chèque inflation. Il y aura aussi une baisse des taxes du carburant et la création d’un bouclier tarifaire. Ce nouveau chèque inflation va s’ajouter à la prime inflation de 100 euros. Néanmoins, plusieurs personnes trouvent que ces options restent insuffisantes, car si la guerre en Russie perdure, la situation va empirer. Concernant la baisse des taxes sur les carburants, le gouvernement avait affirmé que ce serait trop couteux. Rappelons que c’était déjà une option envisagée avant la mise en place de la prime inflation.
Lors de sa venue sur Europe 1, Bruno Le Maire avait déclaré que c’est une option peu rentable pour les finances de l’État, mais aussi pour celles des Français. Il y a aussi le « bouclier tarifaire » qui va lutter contre une explosion des prix du gaz dans les prochaines semaines et les prochains mois. C’est un dispositif déjà existant pour combattre contre l’inflation. Actuellement, il maintient la hausse des prix de l’électricité à hauteur de 4 %. Ce « bouclier tarifaire » est parti pour se prolonger à un gel des prix de l’énergie. Mais cela va avoir un coup, car c’est l’État qui va prendre sur l’inflation.