Distribué depuis 2018, un chèque énergie est versé une fois par an au printemps. Auquel s’ajoute un chèque d’énergie exceptionnel pour 2022 de 100 à 200 euros. Il sera envoyé automatiquement aux bénéficiaires à partir de la fin du mois.
L’envoie du chèque énergie exceptionnel
En effet, le gouvernement a publié dimanche le décret fixant les modalités d’éligibilité et de validité du chèque énergie exceptionnel pour l’année 2022. L’envoi automatique commencera à partir de la fin du mois, sur une période étalée d’environ 8 semaines. Ainsi, ce dernier a été créé pour aider 12 millions de ménages à payer leurs factures. Ce décret entrera en vigueur lundi. Il met en œuvre l’attribution d’un chèque énergie exceptionnel au titre de 2022 pour 12 millions de ménages. Et le décret fixe les modalités d’utilisation et d’acceptation du titre.
Distribué depuis 2018, un chèque énergie est versé une fois par an au printemps aux quelque six millions de ménages les plus modestes. Auquel s’ajoute ce chèque énergie exceptionnel pour 2022 de 100 à 200 euros. Il sera envoyé automatiquement aux bénéficiaires à partir de la fin du mois, touchant au total 12 millions de foyers. En effet, le ministère de la Transition énergétique a affirmé que l’envoi de ce chèque sera étalé sur une période d’environ huit semaines.
La date prolongée jusqu’au 31 mai 2024
Par rapport au chèque énergie classique, ce décret prolonge d’une année supplémentaire l’échéance de validité du chèque énergie exceptionnel. Le décret indique que les fournisseurs d’énergie ne sont tenus d’accepter le chèque énergie exceptionnel en paiement que jusqu’au 31 mars 2024. Et il ne peut être présenté au remboursement que jusqu’au 31 mai 2024. Ce texte précise que le montant du chèque est fixé à 200 euros. C’est pour les ménages dont le revenu fiscal de référence annuel par unité de consommation est inférieur à 10 800 euros. Et à 100 euros pour les ménages dont le revenu fiscal est supérieur à 10 800 euros.
En effet, le gouvernement a limité la hausse des tarifs réglementés de vente d’électricité et. En l’absence de cette mesure de bouclier tarifaire, l’augmentation aurait dû être de 120 %, soulignait Bercy.