Avec l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat, le chèque alimentaire arrive à point nommé. Emmanuel Macron va mettre en place cette promesse de campagne. Mais comment l’Etat va le distribuer ?
Le pic de l’inflation est atteint
Rappelons que le projet de loi “pouvoir d’achat” sera normalement présenté en Conseil des ministres le 6 juillet prochain. Le gouvernement va dégager 25 milliards d’euros sur ces mesures de soutien aux Français selon Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement. Cette dernière espère ainsi un démarrage à la rentrée. A part le chèque alimentaire, le dispositif d’aide concerne aussi les personnes qui utilisent leurs voitures pour aller travailler. La porte-parole poursuit : “Alors que l’inflation galope, il ne faut pas aller au trot sur ces sujets et nous espérons que les oppositions vont nous suivre “
Effectivement , le pic de l’inflation est atteint. Toujours selon Olivia Grégoire :” Nous arrivons au pic de l’inflation. La bonne nouvelle c’est que cela devrait ensuite descendre, sans doute vers la fin de l’année et le début de l’année prochaine”. Ainsi, le gouvernement compte poursuivre la remise carburant de 18 centimes jusqu’à fin août.
Tout sur le chèque alimentaire
D’abord, l’objectif du chèque alimentaire est de donner un coup de pouce aux Français. En effet, cela les aidera à se procurer des produits alimentaires. Mais ce n’est pas tout. Le gouvernement entend aussi les inciter à consommer bio, local et en circuits courts Mais certains sont mécontents de cette mesure. A l’exemple de Michel-Édouard Leclerc devant les caméras de BFM Business : “ Ce qui serait dommage, c’est que l’on fasse des chèques alimentaires pour les Français, qui soient dépensés dans les commerces les plus chers “.
Concernant les bénéficiaires de ce dispositif de chèque alimentaire. Les jeunes de 18 à 25 ans dont les revenus sont très bas seront prioritaires. Ensuite, les familles aux revenus modestes qui élèvent des enfants toucheront également cette aide. En effet, en mars 2022 sur France Bleu, Emmanuel Macron évoque « classes modestes » et « classes moyennes ». De son côté, Julien Denormandie, le ministre de l’agriculture déclare : « Vous avez aujourd’hui près de 8 millions de nos concitoyens qui ont du mal à avoir accès aux productions locales, aux productions de qualité, à nos productions françaises en réalité et donc il faut leur donner un coup de pouce pour les aider à acquérir cela ».