Cette maladie foudroyante connaît une hausse sans précédent après l’épidémie de COVID, alerte l’Institut Pasteur

Après la pandémie de COVID-19 et d ses gestes barrières, la France fait face à une hausse de la méningite. Il en est de même pour les autres groupes de bactéries qui étaient moins fréquents avant la pandémie. Cette maladie touche davantage les 16-24 ans.

Les impacts de l’épidémie de COVID sur la santé des Français

La crise sanitaire a eu des conséquences positives sur plusieurs infections ORL et respiratoires d’origine virale. Même la méningite à méningocoques a connu une baisse considérable durant ces années. C’est notamment une infection des enveloppes qui entourent le cerveau et la moelle épinière.  Elles sont virales ou bactérienne. La transmission peut se faire par voie aérienne ou par la salive. Le méningocoque ne survit pas dans le milieu extérieur. En plus, la transmission nécessite un contact proche et prolongé avec les sécrétions orales contaminants.

La contamination va causer l’affaiblissement de la personne. En France, il y a les méningocoques de groupe B, C, W et Y. « Les infections graves à méningocoques touchent environ 500 à 600 personnes par an (dont deux tiers de méningites), avec un pic en hiver. Elles sont l’origine de 50 à 60 décès sur une année. Les personnes les plus touchées sont les enfants de moins d’un an. Sans oublier ceux entre 1 et 4 ans et les jeunes adultes non protégés par la vaccination de 15 à 24 ans », déclare l’organisme.  En cas de contamination, vous allez ressentir plusieurs symptômes. Cela peut être des maux de tête intenses, vomissements, raideur de la nuque, fièvre élevée, photosensibilité et purpura. Cette maladie peut provoquer la mort sans prise en charge rapide.

Une hausse des cas de méningite

Après la crise sanitaire, les scientifiques de l’Institut Pasteur annonce une hausse de la méningite. Effectivement, poutre étayer cette hypothèse les cas de méningite à méningocoques en France depuis 1980 ont été étude de près.  Ainsi, il y a un rebond des nombres de cas depuis l’automne 2022, jusqu’à l’automne 2023. Si 298 cas ont été enregistrés entre janvier et septembre 2019, 421 cas ont été répertoriés entre janvier et septembre 2023. À première vue, il y a une hausse de 36 % des cas de méningite. Une situation due à une baisse de l’immunité générale suite à la diminution de la circulation des souches. Il y a aussi la baisse de la vaccination, de 20 % contre le méningocoque C lors du premier confinement. La population est redevenue naïve face à des bactéries en constante évolution, leur génome étant particulièrement variable.

Les 16 à 24 ans sont les plus touchés

L’équipe scientifique annonce que les méningocoques des groupes W et Y sont ceux qui sont les plus fréquents.  « Et si toutes les catégories d’âge sont concernées. Il s’avère que les plus touchées par cette nouvelle vague de méningites sont les jeunes de 16 à 24 ans », déclare Ala-Eddine Deghmane. Les souches bactériennes de méningocoques d’aujourd’hui ne correspond pas à celle qui circulaient avant la pandémie.

D’ailleurs, les chercheurs notent que cette hausse de la méningite s’accroit encore plus avec l’épidémie de grippe saisonnière.  Seule une vaccination pourra sortir de cette situation. D’après le site Vaccination Info Service, la vaccination contre les infections à méningocoques C est obligatoire chez certains nourrissons nés en 2018.La première dise se fera à 5 mois et la seconde à 12 mois. Mais pour les infections à méningocoques B, la première se fait à 3 contre 5 mois pour la seconde dose. En plus, il y aura aussi un rappel à 12 mois (et recommandée jusqu’à 2 ans).

Une prévention vaccinale

Les vaccins contre les infections à méningocoques de sérogroupes A, C, Y et W (vaccins tétravalents ACYW135) existent. Elle n’est tout de même pas fait pour tout le monde. La vaccination contre le méningocoque de groupe C est obligatoire aujourd’hui en France. De son cotre, la vaccination contre le méningocoque B est simplement recommandée chez les nourrissons. Les recommandations n’existants pas pour les groupes Y et W.

Actuellement, les adolescents sont des porteurs sains du méningocoque. « Et il ne faut pas oublier que sans traitement, les méningites bactériennes sont quasiment mortelles à 100 % et même correctement traitées, la mortalité reste de 10%. Cela souligne l’importance de la prévention vaccinale. », martèle ainsi l’équipe scientifique. La méningite peut provoquer des séquelles durables. Certaines personnes peuvent faire face à plusieurs problèmes de santé comme une perte auditive et des crises convulsives. Mais pour lutter contre cette maladie, il faut mettre en place un diagnostic rapide. Cela doit être fait en moins de 24 heures.

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