La relation entre Michel Barnier et le camp macroniste semble très tendue actuellement. L’ex-Premier ministre Gabriel Attal, devenu patron des députés macronistes veut prendre part au nouveau gouvernement. Pour cela, il devra avoir un tête-à-tête avec son remplaçant.
Tensions entre Michel Barnier et le camp macroniste : un climat électrique
La relation entre Michel Barnier et le camp macroniste commence apparente. Le problème repose sur la composition du futur gouvernement et la ligne politique que Barnier envisage de suivre. Depuis sa nomination, les échanges ne sont pas amicaux et le camp macroniste, conduit par ce dernier, exige davantage de transparence. Ce sujet est au cœur des discussions, car le Premier ministre doit créer un comité représentatif. De plus, Emmanuel Macron tente de répondre à ces exigences, y compris avec d’anciens alliés.
Les tensions entre les deux camps se sont exacerbées lorsque la réunion planifiée entre Michel Barnier et des cadres macronistes le 18 septembre a été reprogrammée par Matignon. En effet, le camp macroniste attendait une réponse définitive sur des questions aussi importantes que la fiscalité ou encore l’équilibre budgétaire. La réaction de Gabriel Attal en tant que porte-parole du groupe était donc très négative, évaluant le conflit pour son opacité et la confusion fiscale. Il a déclaré que la violence entre Michel Barnier et le camp macroniste allait devenir chose courante prochainement. Il s’agit d’un point clé alors même que le désaccord fiscal pourrait éclater ouvertement au sein du gouvernement.
Pressions politiques et divergences sur les impôts
Michael Barnier se trouve dans un véritable dilemme pour composer un gouvernement. Le camp macroniste avec ses 97 députés, qui sont restés unis pour s’opposer à toute tentative de faire dériver la politique de l’exécutif de celle d’Emmanuel Macron. Le but de la discorde est entre autres les hausses d’impôts. Ainsi, l’évocation du sujet par Michael Barnier a même inspiré un communiqué quand les macronistes ont menacé de ne pas rejoindre ou soutenir un gouvernement prêt à voter des hausses d’impôt. Cependant, Gérald Darmanin, ministre démissionnaire, mais toujours une figure influente, a déclaré que trop demander son dû à l’État revenait dans une forme d’égoïsme familial.
Si les discussions entre Michel Barnier et le camp macroniste semblent de plus en plus tendues, un certain nombre de macronistes menacent de censurer le gouvernement de Michel Barnier si l’ancien premier ministre nomme un nombre disproportionné de ministres LR à la suite des demandes des Républicains. Ceux du camp macroniste estiment que le parti LR, qui n’a que 47 députés, ne devrait pas être autorisé à occuper un tel poids de place dans le prochain gouvernement.
Ils ont également menacé Michel Barnier de ses lignes rouges. Ces dernières concernaient presque tous les sujets, de la fiscalité à la justice. La relation se détend. Un effort commun sera fournit pour sauver son mandat. Les attentes d’un camp et à une pression croissante touche l’ancien Premier ministre. Si rien ne change bientôt, la position de Michel Barnier pourrait devenir de plus en plus précaire, affectant l’unité politique de l’ancien Premier ministre et potentiellement aggraver ses relations avec Emmanuel Macron.