Voyager à vos risques et périls ? Sans le vouloir, vous pouvez vous retrouver au cœur de conflits diplomatiques qui vous échappent. Difficile parfois de savoir ce qui peut nourrir l’animosité de certains États entre eux. Mais un geste pourrait toutefois vous sauver de quelques situations désagréables : faire attention aux tampons que vous faites apposer sur votre passeport. Car certains tampons sur votre passeport peuvent vous amener à payer des frais supplémentaires.
Attention à certains tampons sur votre passeport
En 2020, la mésaventure a fait la une des médias dans le monde. Une Britannique s’est vu refuser l’accès à un avion pour la Thaïlande… en raison d’un tampon non officiel présent sur son passeport. Sur l’une des pages de son précieux carnet, figurait un tampon souvenir de ses passages au Machu Picchu et dans le parc national de Vinicunca, au Pérou. Des mentions qui ont fait tiquer les équipes de Qatar Airways, lors de son escale à Doha, au Qatar. Résultat : son passeport a été déclaré invalide. La passagère a dû notamment refaire en urgence son document de voyage. Et se délester au passage de 1000 euros, soit l’équivalent des frais administratifs engendrés par ses tribulations. Prudence donc pour celles et ceux qui voudraient collectionner les tampons.
Plus de tampon en Israël depuis 2013
Pour anticiper les potentiels problèmes de ses visiteurs, Israël a abandonné depuis 2013 les tampons sur le passeport. « La police des frontières israélienne délivre au voyageur une vignette papier de couleur bleue qu’il convient de conserver pendant son séjour », explique France Diplomatie. Car la moindre mention de son passage au sein de l’État hébreu peut entraîner une interdiction de séjour au Liban ou au Koweït.
Des tampons uniques sont délivrés sur le passeport des voyageurs. Certaines situations délicates demeurent, notamment pour celles et ceux qui voyagent par voie terrestre entre Israël et la Jordanie. Les tampons apposés en Jordanie peuvent clairement témoigner de la date d’entrée et de sortie sur le territoire. Encore une fois, demandez aux autorités – quand cela est possible – de tamponner un autre document.