Il y a plusieurs aides de la CAF qui sont non réclamées par les Français. La plupart de ces aides sont tout de même important pour la vie des plus modestes.
Ces aides sont un coup de pousse qui profite à tous
En France, les aides sociales sont distribuées par la CAF. Chaque mois, la Caisse d’allocations familiales aide le plus grand nombre d’entre nous. Les aides sont multiples, on en compte une vingtaine. Parmi elles, le RSA, l’APL, l’ALS, la prime d’activité, les allocations familiales, les aides au logement. Mais aussi l’allocation aux adultes handicapés (AAH), la complémentaire santé solidaire (CSS),…
Ces aides sociales versées par les CAF chaque mois à des millions de bénéficiaires permettent donc d’aider ceux qui ont les revenus les plus faibles. Et beaucoup en bénéficient. L’APL fait partie des aides sociales les plus réclamées en France. La CAF l’accorde en fonction de vos ressources et celles de votre foyer. De manière générale, ce sont les étudiants qui en bénéficient plus que n’importe qui d’autre. Seulement voilà. Selon les chiffres de la DREES, de nombreuses personnes n’entament pas les démarches pour obtenir des aides de l’État. Cela représente donc un manque à gagner énorme pour le gouvernement. Notant tout de même qu’il y a des aides de la CAF qui sont non réclamées.
Les aides de la CAF qui sont non réclamées
Chaque année, le gouvernement lance une enveloppe de plusieurs milliards d’euros à redistribuer aux Français. Cette enveloppe est pour les revenus les plus précaires. Cependant, selon des enquêtes menées auprès de la CAF, des millions de bénéficiaires ne réclament pas leurs droits. En effet, 39 % des Français ne demandent pas leurs aides sociales. Cela veut dire qu’ils remplissent les critères pour obtenir des prestations sociales, mais ils n’en font pas la demande. Et il y a plusieurs raisons à cela. La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a donc publié une étude concernant la connaissance des principales prestations sociales. Cette étude a été réalisée auprès de 4 000 personnes résidant en France.
En effet, 39 % des sondés ne demandent pas les aides auxquelles ils ont droit. Cela est dû, dans un premier temps, à un manque d’informations sur les aides qui existent. Mais aussi sur les organismes auxquels s’adresser. Les jeunes qui sont peu habitués aux démarches administratives, sont particulièrement concernés par ce manque d’informations. Les familles monoparentales sont plus au courant que les autres. Donc si vous faites partie de ces gens, sachez qu’il y a peut-être des aides qui vous attendent. Parmi ces aides non réclamées de la CAF, il y a :
- La prime d’activité
- L’Allocation de soutien familial (ASF)
- L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa)
- Une complémentaire santé (ACS)
Les entreprises et les CAF concernés par une simplification
En effet, depuis le mois de juillet 2023, les entreprises devront déclarer sur les fiches de paie un « montant net social » pour chaque salarié. Puis, ce montant net social servira de référence au calcul du RSA et de la prime d’activité. Effectivement elle ne sera plus calculée par le demandeur des prestations. N’oubliez pas qu’il correspond au salaire brut déduit des cotisations et contributions salariales obligatoires. À cela s’ajoutent les cotisations et certaines contributions patronales
Un an plus tard, les caisses d’allocations familiales adresseront directement au bénéficiaire du RSA ou de la prime d’activité des formulaires préremplis. Comme pour l’impôt sur le revenu. Seuls les salariés, et pas les indépendants, seront concernés par ce modèle de déclaration qui nécessitera de leur part qu’ils continuent de renseigner leur situation familiale. Sachez que cette étape permettra à la CAF de repérer les gens qui perçoivent un revenu faible pour prétendre au RSA et à la prime d’activité et tenter de les contacter pour qu’elles enclenchent les démarches. Ce revenu fiscal sur les aides sociales seront très utiles.
Le revenu social basé sur le revenu fiscal de référence
L’ensemble de ces changements doit aboutir à la création en 2027 d’un revenu social de référence pour les aides sociales. Celle-ci a pour but de simplifier et de mettre de l’ordre dans les bases de calcul de chacune des prestations. Cependant, le ministère de la Solidarité doit encore mener un arbitrage sur le sujet. Comme son nom l’indique, ce revenu social pour les aides sociales de référence se base sur le revenu fiscal de référence et agit sur trois aspects. Tout d’abord, la réduction des non-recours aux prestations sociales. Ensuite, la lutte contre la fraude et les versements indus. Mais aussi modulation précise des prestations en fonction des revenus perçus par les bénéficiaires. Dans un premier temps, le périmètre du revenu social de référence s’intégrera que le RSA.