Ce poisson ne sera prochainement plus servi dans de nombreux restaurants

Dans peu de temps, l’anguille ne sera plus servie en restaurant car elle est devenu une espèce menacée. Les plus grands chefs s’engagent même de le retirer de leurs menus. L’anguille fait partie des poissons les plus consommes en Asie. Elle détient de nombreux fans à cause de la finesse de sa chair et son goût légèrement fumé.

Le poisson et ses bienfaits

Le poisson a eu droit à l’attribution de l’aliment le plus sain qui existe. En effet, c’est un aliment qui est une belle source de protéines. Vraisemblablement, il y a entre 16 et 24 g/100 g de poisson. En plus, les poissons sont aussi riches en vitamines dont la B12. Ces derniers favorisent la fabrication des globules rouges et la A qui soigne les yeux. La vitamine et des minéraux comme le zinc, le phosphore, l’iode et le fer.

Les poissons détiennent la capacité d’apporter à l’organisme des oméga 3 à longue chaîne. Ce sont des acides gras polyinsaturés que l’organisme ne fabrique pas lui-même. Or ce bon gras fait baisser le cholestérol et aide à la constitution des membranes cellulaires du corps. De plus, il protège le cerveau et le cœur. Notant tout de même que ce sont le saumon ou le thon qui sont vraiment riche en oméga 3.

Les substances qui polluent les mers et les rivières

Il existe plusieurs substances qui arrivent à polluer les mers et les rivières. En effet, en haut de la liste, il y a le mercure, un métal lourd qui est naturellement rejeté par l’écorce terrestre dans l’environnement. Puis, il y a l’activité humaine (électricité, chimie) qui prend part à sa propagation. Cette substance impacte l’homme mais sa gravité dépend du taux d’exposition au polluant.  Bien évidemment, les produits de l’eau sont aussi exposés à ces substances.

Par conséquent, le mieux serait de consommer du poisson deux fois par semaine. Bien évidemment, il faut choisir différentes espèces et il en sera de même pour les lieux d’approvisionnement. Notant aussi que les poissons fortement bio-accumulateurs de PCB (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) ne doivent être que manger que deux fois par mois. Pour ceux qui sont sensibles, les poissons porteurs de PCB sont à éviter.  Il en sera de même pour les poissons prédateurs sauvages (requin, siki, marlin, lamproie, espadon). Ce sont les plus touchés par le mercure. En ce moment, c’est l’anguille qui ne va plus être servie en restaurant. Il semblerait qu’elle est devenue une espèce menacée.

L’anguille ne sera plus servie en restaurant

Il semblerait que l’anguille ne sera plus servie en restaurant. Ainsi, ce poisson est devenu une variété protégée. « c’est un produit que l’on aimait beaucoup travailler, que l’on a beaucoup servi […] mais si l’on veut continuer un jour à avoir des anguilles dans de bonnes conditions, il faut les sauver aujourd’hui. Pour les sauver, il faut donc arrêter d’en manger » avait declaré Thierry Marx auprès de TF1. Par conséquent, une centaine de, 580 hôtels et restaurants d’exception Relais & Châteaux à travers le monde décide que l’Anguille ne sera plus servie en restaurant. 3 000 adhérents du Groupement des hôteliers et restaurateurs de Paris-Ile-de-France ont aussi aider à prendre cette décision. Il en sera de même pour l’association Ethic Ocean, dont Olivier Roellinger est le parrain.

Cette situation est notamment due à la classification de l’anguille comme espèce en « danger critique d’extinction » par l’Union internationale de conservation de la nature (IUCN). Vue qu’il n’y a de quota mis en place en France, l’anguille est victime de la surpêche.  Mais de l’exportation illégale devient fréquents car sur les marchés asiatiques, son prix au kilo est de 5000 €.

En lutte contre la surpêche

Le chef Cédric Béchade a fait part de son avis sur cette situation. « En tant que consommateur et restaurateur, si je fais rentrer dans ma cuisine un produit en danger critique d’extinction, comme l’anguille, ça veut dire que je cautionne. Ce n’est pas possible pour moi. Nous devons respecter les ressources » avait-il confié.  Par ailleurs, pour éviter la surpêche du thon rouge, un quota a été mis en place.

« On l’a retiré de nos cartes, on a mis en place une vraie réglementation et aujourd’hui, il est de retour, et quel bonheur d’en resservir ! Donc l’anguille, aujourd’hui, on arrête. Et dans trois ou six ans, on espère qu’on pourra la remettre dans nos assiettes » avait poursuivi le chef. Cependant, au niveau européen, il n’y a aucune obligation de quotas. La France a tout de même imposé une régulation concernant la pêche des civelles (jeunes anguilles). Le quota annuel est de 65 tonnes soit 26 tonnes pour la consommation et 39 tonnes pour le repeuplement. Pour le moment, la décision reste sur le fait que l’Anguille ne sera plus servie en restaurant.

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