L’inflation n’épargne personne. En effet, tout le monde et tous les secteurs en sont victimes. Que ce soit la hausse des prix des carburants, du papier toilette, des pâtes, de la viande, du café ou encore de la farine… Selon une estimation provisoire de l’Insee, les prix à la consommation ont augmenté de 5,2 % en mai 2022, par rapport à mai 2021. La France approche une augmentation de 6,1% et l’inquiétude de nombreux Français commence à se sentir. L’inflation impacte aussi les pensions alimentaires. Ainsi, Emmanuel Macron a décidé de la revaloriser. Le nouveau montant de la pension alimentaire est surprenant.
Comment cette pension est-elle fixée ?
Tout parent, que ce soit la mère ou le père, doit pouvoir nourrir, vêtir, loger et élever son enfant. Même s’il est majeur. Cette obligation s’applique pour tout enfant adoptés, légitimes ou nés hors mariage. En effet, le site du service public explique que « la pension alimentaire a pour but d’aider le parent, chez qui réside l’enfant habituellement, à assumer les frais liés à la vie quotidienne (vêtement, scolarité, loisir…) ou à des situations plus exceptionnelles (frais médicaux) ». Le montant de la pension alimentaire se trouve soit fixé à l’amiable, soit par un juge. Une partie des sommes versées peut faire l’objet d’une déduction de vos impôts sur le revenu.
En outre, le montant de la pension alimentaire est fixé par rapport aux revenus du foyer, des charges et des besoins de l’enfant. La façon dont on le verse peut varier. Dans la majorité des cas, il s’agit d’un versement, tous les mois, d’une somme d’argent par chèque ou par virement. L’indexation d’une pension alimentaire permet de revaloriser le montant versé en fonction de l’évolution des prix. Et l’inflation rentre bien dans ce cas de figure.
Pension alimentaire : le nouveau montant peut surprendre
La revalorisation de 50% de la pension alimentaire minimale, a été mise en place pour soutenir les parents célibataires. Et elle sera appliquée, selon la feuille de route du ministère des Solidarités, diffusée après le séminaire gouvernemental mercredi, « dès novembre ». Le président candidat avait décidé au printemps de « soutenir le revenu des familles monoparentale. Il prend la décision de revaloriser de 50% le montant de la pension alimentaire minimale ». Et ce, de 116 à 174 euros par enfant et par mois.
Comme nous l’avions mentionné plus haut, cette revalorisation devrait avoir lieu « dès novembre 2022 ». Et ce, comme l’assure le gouvernement, dans un document précisant les « grands chantiers » de chaque ministère. Dont celui des Solidarités. Ce montant de la pension alimentaire correspond au montant minimum versé par la caisse d’allocation familiale. Que ce soit pour compléter les petites pensions, ou alors dans le cas de figure où le parent débiteur ne paye pas ce qu’il doit.