Ce couple de crêpiers est assigné en justice à cause de leur voisin. Tout se passe sur le cap d’Erquy, dans les Côtes-d’Armor. On vous raconte tout cela dans cet article.
Ce couple de crêpiers est assigné en justice
Le conflit perdure depuis plusieurs mois entre les patrons de la crêperie du Pêcheur à Erquy (Côtes-d’Armor) et leur voisin. En effet, celui-ci a dénoncé plusieurs fois des nuisances sonores et olfactives. Les activités du restaurant le dérangent vraiment. Marlène, la patronne de la crêperie du Pêcheur ironise : « Il se plaint que notre crêperie sent trop la crêpe ! ». Pour la petite histoire, la crêperie est là depuis 15 ans. En février 2020, Marlène Dupont et Alex Polge ont repris le lieu. « J’étais précurseur à l’époque : il n’y avait aucun restaurant sur le cap. ». Concernant le fameux voisin, il a fait construire sa maison en 2000. « Il n’y avait pas de crêperie à ce moment-là. Si ça avait été le cas, je serais parti en courant ! », fait-il valoir. Ainsi, le couple de crêpiers est assigné en justice.
Cette personne travaillait en région parisienne avant de s’installer définitivement à Erquy. « Nous nous sommes définitivement installés ici en 2016. ». Ensuite, il regrette : « À aucun moment nous n’avons été informés de la création de la crêperie et lorsqu’elle a été mise en vente, nous n’avons pas été prévenus non plus. J’ai été trop naïf. J’aurais dû entamer une procédure à l’époque. ». Pour ne pas le calmer, une seconde crêperie-bar a ouvert à quelques dizaines de mètres. De plus, il y a un espace de stationnement non loin de là. Ainsi, il y a beaucoup d’aller-retours devant la crêperie des Pêcheurs. En effet, le restaurant est devenu un incontournable. Le voisin s’insurge : « C’est insupportable en été, ils travaillent de 11h à 23h : les odeurs, le bruit. Ça commence avec les week-ends prolongés du printemps jusqu’à la fin de l’été ! ».
Le fameux voisin est déterminé
L’installation de Marlène et Alex n’a pas été facile à cause de la pandémie. « Dès la fin de notre première saison, nous avons reçu un courrier du voisin évoquant la gêne occasionnée par les fumées et les odeurs de crêpe », se souvient Alex. Mais le voisin n’a pas d’empathie envers eux. En effet, le couple de crêpiers est assigné en justice. Pourtant, face à ses plaintes, le couple a entamé d’énormes travaux. « Lors de la conciliation, nous lui avions pourtant parlé aussi de la construction de la véranda : 150 000 € engagés. Elle est en cours de finition, toute en double vitrage, isolée au maximum pour éviter le bruit. On a testé, il n’y a rien qui passe. ».
Concernant le voisin, on l’a interrogé sur les raisons de ses plaintes. Il répond : « Je veux vivre à nouveau dans un environnement sans odeurs, sans bruits, comme il y a 20 ans. Si la procédure peut aller jusqu’à la fermeture… ». Heureusement, les restaurateurs ont du soutien. Ils ont lancé une pétition. “Nous sommes un peu usés. Après la crise du Covid, la hausse des prix de l’énergie… On tente de trouver des solutions. On veut juste travailler et là, on a besoin de soutien.” Et de nombreux voisins ont signé. La pétition a déjà obtenu 6000 signatures jusqu’ici.