Le réseau de paiement français « Cartes bancaires » incite les Français dans le paiement made in France. C’est sa manière pour faire face à l’implantation croissante de ses concurrents américains Visa et Mastercard. Notant que durant les Jeux olympiques d’été, Visa garde le monopole.
Visa détient l’exclusivité durant les Jeux olympiques d’été
Durant les Jeux olympiques d’été, tous les paiements ne se feront que via une carte bancaire branchée sur un réseau américain. Effectivement, pour cette année encore, Visa garde son partenariat exclusif avec le Comité international olympique. Il sera donc le seul acteur autorisé à gérer les transactions effectuées sur les sites sportifs des JO durant la compétition. Un privilège que Visa détient depuis pas moins de 40 ans. Ceux qui ne sont pas équipés d’une carte bancaire affiliée à la fois à Mastercard et CB, vous devrez payer en cash, ou avec une carte prépayée fournie par Visa.
Le géant américain Visa aura le monopole des paiements par carte sur les sites de Paris-2024. Bien évidemment, une exclusivité qui passe mal auprès des consommateurs et énerve passablement la concurrence. Le contrat, renouvelé depuis 1986 et au montant jalousement gardé. Mais il se chiffrerait en centaines de millions de dollars. Cette exclusivité donne au géant américain sur l’ensemble des flux de paiement sur les sites des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024. « Visa déploiera et exploitera un système de paiement performant, résilient, rapide et sécurisé dans tous les sites officiels », déclare la société dans une déclaration à l’AFP.
Ainsi, les quelque 4 500 terminaux de paiements déployés dans la trentaine d’enceintes olympiques n’accepteront que des paiements en carte Visa. Les porteurs de Mastercard ou d’American express ne pourront donc pas utiliser leurs cartes. En ce moment, l’exclusivité de Visa s’applique déjà dans les boutiques des JO. C’est loin d’être le cas sur le site de vente de billets, où Visa est partenaire « préférentiel », mais pas « exclusif ». De son côté, CB mène une campagne pour le paiement made in France. À première vue, il mène une guerre contre Visa.
Vers le paiement made in France
Actuellement, CB a choisi de confier sa communication à Altavia Disko. Effectivement, l’agence est chargée de la conception et du déploiement de ses prises de parole publicitaire offline et online. Avec des ambitions tournées à la fois vers le grand public et le BtoB. Par conséquent, la marque qui célèbre cette année ses 40 ans décide d’investir fortement le terrain publicitaire en 2024. Dans une campagne composée de trois visuels, CB affirme sa spécificité avec son système de paiement souverain « made in France ». En même temps, il rappelle que l’on peut aller encore plus loin dans ses convictions si on « paye in France ». Les visuels sont visibles depuis le 21 février en affichage national, notamment aux abords du Salon de l’Agriculture et en presse quotidienne nationale. Elle sera renforcée par un dispositif digital et social media.