Comment gérer la carrière longue ? C’est l’une des questions qui était au centre des négociations entre le gouvernement et Les Républicains. Cela dans le but de faire adopter le projet de loi portant réforme des retraites. Que prévoit donc le texte final de la réforme de retraites pour ceux qui ont une carrière longue ? On vous donne les détails.
Réforme des retraites : Que réserve le texte final pour la carrière longue ?
D’abord, pour ceux qui ne sont pas concernés par le recul de l’âge de départ. Selon la réforme de retraites, les personnes qui ont une carrière très longue peuvent partir en retraite anticipée un peu plus tôt. Ainsi, les actifs qui ont commencé à travailler avant la fin de l’année de leurs 16 ans peuvent partir à 58 ans et les 18 ans à 60 ans. Cela avec 4 ou 5 trimestres cotisés. Cependant, il faut noter que le nombre de trimestres à cotiser augmente pour tout le monde, carrière longue ou non. Mais l’allongement est réduit pour les « carrières très longues » d’après une autre mesure.
Ensuite, les personnes qui ont validé 4 à 5 trimestres avant la fin de l’année de leurs 20 ans bénéficient de 2 ans. En effet, le texte envisage un âge de départ anticipé fixé à 62 ans donc 2 ans de moins que les 64 prévus. Cependant, il faut compléter les 172 trimestres cotisés sauf si votre date de naissance se situe avant 1965. Et pour ceux qui ont validé 4 ou 5 trimestres avant leurs 21 ans, ils peuvent partir à 63 ans.
Comment se calcule le nombre de trimestres ?
Une personne qui a une carrière longue est donc un peu épargnée par la réforme des retraites. Il faut savoir que les trimestres pris en compte pour le cas des carrières longues ne sont pas les mêmes que pour l’accès au taux plein. Ce dernier est l’âge qui vous permet de partir avec une « carrière complète ». Il peut être postérieur à l’âge légal de départ. Ce point fait partie des plus complexes pour les personnes qui ont une carrière longue. Comme premier exemple, pour mesurer une carrière longue, les trimestres de majoration pour enfants ne sont pas pris en compte. Comme deuxième exemple, les périodes de chômage indemnisé ou arrêts maladie sont limitées à 4 trimestres pris en compte pour la carrière longue. Le calcul est « moins généraux » que pour atteindre le taux plein.