La CAF est l’organisme qui se charge de payer la plupart de ces aides sociales en France. Récemment, pour cause de justificatif manquant, la CAF a réclamé à une femme invalide de rembourser 21 000 euros. Le responsable de cette dernière nie les propos de la CAF. Découvrez les détails dans cet article.
La CAF a réclamé à une femme invalide de rembourser 21 000 euros
Depuis toute petite, Kim Ngan, qui a 69 ans aujourd’hui, est handicapée. Elle est sourde, muette et présente certains problèmes mentaux. Kim est complètement dépendante et ne peut pas se déplacer correctement toute seule. À cause de toutes cela, elle est reconnue invalide à 80 % et perçoit mensuellement une somme de 919,86 euros d’allocations adultes handicapés (AAH). C’est la caisse d’allocations familiales (CAF) qui verse cette somme par mois. En ce moment, l’organisation a réclamé à cet femme invalide de rembourser 21 000 euros.
Toutefois, en août dernier, son frère, Antoine Nguyen, qui est son tuteur légal, a reçu une notification venant de la CAF. La notification de la CAF réclame à cette femme invalide de rembourser de 21 744,24 euros. Pourquoi ? Selon la CAF, c’est pour rembourser la période allant d’août 2020 à juillet 2022. Toujours selon l’organisme, depuis 2018, ils n’ont plus reçu les justificatifs prouvant l’octroi de l’AAH.
La famille de la personne handicapée conteste cette décision
Le frère de Kim ne comprend vraiment pas d’où vient cette décision de la CAF. D’ailleurs, il l’a dit, « notre incompréhension est totale ». Néanmoins, il a immédiatement contesté auprès de la CAF pour cette réclamation a une femme invalide de rembourser 21 000 euros. Le tuteur explique qu’il avait déjà eu une discussion téléphonique avec le responsable de l’organisme. À cela, il ajoute qu’aucun courrier n’était parvenu à leur domicile pour les notifier de cette décision. Il a fallu qu’il vérifie sur internet pour découvrir la réclamation.
Au fait, la CAF n’a pas fait que réclamer d’être rembourser de 21 000 euros à cette femme invalide. Depuis septembre dernier, Kim Ngan n’avait plus reçu l’AAH qu’elle recevait depuis 20 ans. Pour se défendre, la caisse a déclaré que les droits de Kim ont été suspendus, car son tuteur « n’a pas fait les demandes en temps et en heure ».