Les allocataires de la CAF auront droit à une mauvaise nouvelle pour le virement du lundi 25 mars 2024. C’est une nouvelle qui se réfère à la revalorisation des aides sociales.
Vers une augmentation
Pour la première fois cette année, les Français ont droit à une bonne nouvelle. En effet, plusieurs prestations sociales vont revoir leur montant à la hausse. Cette revalorisation touche notamment les allocations familiales, l’allocation aux adultes handicapés (AAH), le revenu de solidarité active (RSA) et la prime d’activité. Une hausse d’une hauteur de 4,6 % à partir du 1ᵉʳ avril prochain dans le cadre projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS.
Cette augmentation est encadrée par le Code de la Sécurité sociale. D’ailleurs, avec le temps, les prestations sociales suivent l’évolution des prix à la consommation hors tabac, calculée sur deux ans. Il semblerait qu’on compare la moyenne des prix de février de l’année N-1 à janvier de l’année N avec celle de février de l’année N-2 à janvier de l’année N-1. Ce ratio est ensuite ajusté à la moyenne des prix entre février de l’année N-2 et janvier de l’année N-1.
Une bonne nouvelle pour les allocataires de la CAF !
Depuis toujours, une bonne nouvelle peut en cacher de mauvaises. Effectivement, en ce moment, plusieurs aides de la CAF ont droit à une revalorisation. Cette hausse des aides va atteindre les 4,6% au mois d’avril. Cela va toucher le revenu de solidarité active (RSA) ou encore la Prime d’activité. Il va également s’appliquer aux allocations familiales ainsi qu’à l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Toutefois, cette revalorisation annuelle ne sera visible que sur les versements à compter du lundi 6 mai 2024. Vraisemblablement, le paiement des aides de la CAF ou du MSA se fait au terme échu. Suite à cette revalorisation, un bénéficiaire célibataire du RSA pourra toucher 607,75 € à 635,71 €, correspondant à une augmentation de 28 € par mois.
Notant qu’il y aura aussi des changements à partir du 1er janvier 2025 vis-à-vis des bénéficiaires du RSA. Ainsi, l’inscription des allocataires à France Travail se fera de manière automatique. Plus qu’une simple inscription, il s’agira de signer un contrat d’engagement. Ce document, véritable feuille de route vers l’insertion, définira un plan d’action personnalisé avec des objectifs clairs. Ce sera une insertion sociale et professionnelle avec l’obligation d’au moins 15 heures d’activité par semaine. Que ce soit à travers des formations, des missions d’intérim ou des actions de bénévolat, chaque parcours sera individualisé pour remobiliser les allocataires et les accompagner vers l’emploi.
CAF : le virement de ce lundi 25 mars 2024 aura des surprises
Ces allocataires auront droit à une mauvaise nouvelle sur le virement de ce lundi 25 mars 2024. Effectivement, après une autre mise à jour, le montant des aides peut bien augmenter ou diminuer dès ce 25 mars. C’est loin d’être une bonne nouvelle pour bon nombre de Français. Par ailleurs, le 1er janvier 2024 a marqué l’entrée en vigueur des nouveaux plafonds de ressources pour la Caf. Cette mise à jour a été mis en place en 2023 et impacte les critères d’éligibilité aux allocations et le montant des versements pour les allocataires. Ainsi, certains allocataires verront leurs aides augmenter, tandis que d’autres subiront une baisse. Le verdict se saura sur le virement de ce lundi 25 mars 2024.
La fin de la revalorisation de la prime d’activité et du RSA ?
« On verra ce que le gouvernement veut faire, mais s’il pense que c’est en revalorisant moins bien les prestations sociales que les finances du pays iront mieux, il se trompe », a déclaré Daniel Goldberg, président de l’Uniopss, union qui rassemble les acteurs associatifs des secteurs sanitaires, social et médico-social. Ainsi, il parle du double discours de l’exécutif, qui affiche sa volonté de lutter contre la précarité tout en imposant l’effort financier sur les Français les plus vulnérables.
Par ailleurs, ce sera les ménages modestes qui seront les principales victimes des dix milliards d’euros de coupes budgétaires annoncées par l’exécutif. Une situation qu’une trentaine d’associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion a pointé du doigt. Ils ont donc parlé des réductions affectant l’accès à l’emploi et l’accompagnement des mutations économiques (1,1 milliard d’euros). Il en est de même pour le programme de rénovation MaPrimeRénov’ (1 milliard) et les allocations logement (300 millions) . Ainsi que l’aide médicale d’État (50 millions), ainsi que l’a rapporté Ouest-France. Cette situation va-t-elle mettre à mal des millions de Français ? Il y en a même qui ne s’en remettrons jamais. Avec l’inflation, il existe plusieurs ménages modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Et la fin de ces aides sera un vrai supplice.